Auteur d'un match exceptionnel au Stade de France face à Toulouse, l'ouvreur du Racing Metro 92, Jonathan Wisniewski a marqué des points en vue de la Coupe du monde. Il dédie ses performances à son jeune frère, décédé il y a deux mois...
Extraits de l'interview de Jonathan Wisniewski.
A chaque point que tu marques, tu as un geste pour ton frère. C'est important pour toi ?
Avant qu'il parte, on avait déjà cette habitude. Il regardait tous les matchs. Et il me disait : "fais moi un petit signe si tu marques un essai ou une pénalité". Maintenant qu'il n'est plus là, j'ai envie de continuer, de perpétuer cette tradition parce que pour moi, il est toujours à mes côtés. J'ai un turbo dans le coeur et je n'ai qu'une envie, c'est d'avancer pour qu'il soit fier de moi.
Ça a été dur pour toi de rejouer au rugby après la mort de ton frère ?
Ça a été difficile dans un premier temps parce qu'on avait des liens très forts. Mais je sais qu'il était fier quand ilme voyait sur un terrain. Donc la meilleure façon de lui rendre hommage, c'est d'être sur le terrain, de ne pas plaindre, de ne pas râler, et être encore meilleur pour lui.
La liste des 30 pour la Coupe du monde sera donnée le 11 mai. Il y a encore des places à prendre. Ton nom est souvent évoqué...
Il faut poser la question au sélectionneur. Pour moi aujourd'hui, la priorité numéro un, c'est le club. Les matchs importants, ils sont en club. Ma priorité, c'est d'être performant avec mon équipe? Après s'il doit y avoir des choix...
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