Une victoire qui coute cher
La rédaction

Dans la polémique, Bordeaux s'est qualifié pour la finale de la Coupe de la Ligue. Mais les Girondins préparaient surtout la Ligue des Champions. Dans cette optique, la blessure de Plasil a de quoi inquiéter.

Certes, c’était une demi-finale de Coupe de la Ligue avec en toile de fond des retrouvailles savoureuses avec Marseille. Mais Bordeaux est presque blasé par une compétition qu’il a déjà remporté à trois reprises et dont il est le tenant du titre. Non, hier soir, les Girondins étaient en mode Ligue des Champions, une semaine avant le 8e de finale aller à l’Olympiakos. Laurent Blanc alignait d’ailleurs au Moustoir son schéma européen avec deux récupérateurs et un seul attaquant.

Le onze présenté à Lorient devrait être celui proposé au Pirée à une exception près. Aux côtés de Fernando à la récupération, Laurent Blanc espère encore pouvoir aligner Alou Diarra et non le jeune Lamine Sané. Le capitaine bordelais est toujours incertain pour cette rencontre en raison d’une lésion musculaire aux ischio-jambiers de la cuisse gauche.

Bordeaux pourrait se rendre à Athènes sans un autre titulaire. Le moins clinquant des Girondins, mais essentiel dans le rendement collectif, Jaroslav Plasil est sorti fin de rencontre à la suite d’une méchante faute de Marchal. «La cheville de Jaroslav est moche. Tout dépendra de sa faculté de récupération», pestait Laurent Blanc après les excès de nervosité des Merlus. Le Tchèque souffre d’un gros hématome sur la cheville droite qui a une semaine pour se résorber. Auquel cas, le couloir droit girondin à Karaiskakis devrait être occupé par Yoan Gouffran, en grande forme actuellement, ou Jussiê. Deux solutions plus offensives qui ne plaisent guère à Laurent Blanc lorsque Bordeaux voyage en Europe.