Arrivé cet été en provenance du Stade Toulousain, Gaël Fickou tient à justifier son transfert au Stade Français.
Désireux de vite oublier une dernière saison compliquée, Hans-Peter Wild, propriétaire du Stade Français, n’a pas lésiné sur les moyens avec de nombreuses recrues, dont Nicolas Sanchez, Petrus Van Zyl, Yoann Maestri ou Gaël Fickou. Ce dernier, transfuge du Stade Toulousain, revient son arrivée à Paris, le tout dans les colonnes du Midi-Olympique.
« Je souhaitais vivre et découvrir au quotidien la vie parisienne »
« D’abord, il a fallu gérer mon déménagement et mon installation. C’était peut-être le plus dur. Ensuite, tout s’est bien passé. J’avais pas mal de potes au Stade français ou au Racing. Et puis, pour l’instant, je me régale à l’entraînement. C’est très précis, très cadré. C’est exactement ce à quoi je m’attendais. Je voulais évoluer dans un club qui a de grandes ambitions, un vrai projet et qui a envie de gagner. C’était la priorité. Ensuite, c’est vrai que je souhaitais vivre et découvrir au quotidien la vie parisienne. J’aime l’effervescence parisienne. Mais je suis conscient aussi des dangers de cette vie-là pour un sportif de haut niveau. Il y a toujours des choses à faire, à aller voir, à découvrir. Les tentations sont multiples. Or, de par notre statut, on se doit de privilégier la récupération sur nos temps libres. Je pense qu’il est important de trouver le juste équilibre. Parfois, au lieu d’aller au Parc des Princes voir jouer le PSG ou d’aller à un concert, il est important de rester tranquillement à la maison », confie Gaël Fickou.