Mourad Boudjellal, président du RCT, est revenu sur les évènements autour de la signature de Fabien Galthié.
À Toulon, on n’aime pas faire les choses comme les autres et la saison actuelle en est le parfait exemple. Mourad Boudjellal a changé trois fois de manager cette année, ce qui est rarissime dans le milieu du rugby. Tout d’abord Diego Dominguez, puis Mike Ford, ensuite Richard Cockerill… qui ne restera pas longtemps puisqu’il laissera sa place à Fabien Galthié à la fin de la saison. L’ancien demi-de-mêlée était d’ailleurs dans le viseur du président toulonnais depuis très longtemps.
« Galthié, le fils naturel de Bernard Laporte »
Mourad Boudjellal est revenu sur les circonstances qui l’ont poussé à miser sur Fabien Galthié. « Le successeur de Bernard Laporte c’est Fabien Galthié. Le seul problème est que cet imbécile avait resigné jusqu’en juin 2020 ! Et il est doublement imbécile, car il attend que je signe Dominguez pour se faire virer de Montpellier. Il aurait pu se faire virer avant, cela aurait été plus simple » a lancé le président du RCT, au micro de beIN Sport. « Le jour où Fabien Galthié a été libéré, dans ma tête, je me suis dit merde ! Car je savais que c’était avec lui que je voulais bosser. La relation président-entraîneur, c’est aussi le fait d’avoir envie de bosser avec des gens. Pour moi, c’était le fils naturel de Bernard Laporte. Cette affaire a sûrement altéré mes rapports avec Diego Dominguez. J’en fais mon mea culpa, car c’est un grand entraîneur et à qui je souhaite la plus grande des carrières. Mais le jour où Fabien Galthié a été libéré, dans ma tête je me suis menti à moi-même et je savais que l’année suivante il fallait que je signe Fabien Galthié ».