Noves J’ai eu un coup de coeur pour Caucaunibuca
La rédaction

Invité de "Parlons Sport" hier soir sur 10 Radio, Guy Novès s'est confié sur Rupeni Caucaunibuca mais aussi sur le transfert de David Skrela et l'avenir de Frédéric Michalak.

Guy, êtes-vous satisfait du recrutement et de la progression de Rupeni Caucaunibuca ? "C’est une forme de pari. Je trouve que c’est un challenge sportif mais c’est aussi un challenge humain. Quand je l’ai vu la première fois, il ressemblait à tout sauf à un joueur de rugby de haut niveau et je le trouvais un petit peu désemparé, un petit peu largué, un petit peu perdu. Ça m’a interpellé. Mon président était d’accord et j’ai donc voulu tenter cette expérience avec lui".

C'est donc un coup de coeur... "Quelque part c’est un coup de cœur, c’est vrai ! De toute façon, je n’avais rien à perdre. C’est pas compliqué. Soit il arrivait à revenir et retrouver son meilleur niveau et c’était pari gagné. Soit il ne retrouvait pas son meilleur niveau et il rentrait chez lui et ce n’était pas très grave. Ce n’était pas une urgence absolue. On a pris notre temps et je crois qu’aujourd’hui on a été récompensé de cette patience".

Les remous et les frasques de Caucaunibuca à Agen ne vous ont pas freiné dans votre démarche ? "Au contraire. En fait, ça m’a excité ! Vous savez, nous sommes tous des compétiteurs, donc comme je ne le suis plus sur le terrain, je le suis dans ma fonction de manager. L’excitation, c’est de remettre à la lumière un homme qui avait des qualités et qui les avait un petit peu perdues. Et quand on arrive à ça, on est content d’avoir réussi son boulot de manager".

Un mot sur le départ de David Skrela à Clermont...

"Je ne peux pas vous dire que je ne regrette pas le départ de David. Mais la proposition de Clermont était trop importante par rapport à notre proposition à nous donc il est logique que David pense à la fin de sa carrière et pense à sa famille. Il a opté pour cette proposition de 3 ans à Montferrand alors que nous ne proposions que deux ans. On ne lui en veut pas même si on le regrette en tant que joueur et surtout en tant qu’homme. En plus, paradoxalement, David je l’ai eu dans mon collège à l’âge de 10 ans et il a été mon élève pendant 4 ans au collège lorsque j’étais prof. C’est un garçon que je connais très bien".

Frédéric Michalak sera-t-il Toulousain la saison prochaine ? "Ce dossier n’est pas clos à l’heure actuelle donc nous ne savons pas. Fred est en train de réfléchir aux différentes propositions qu’il a eu de Toulouse et surement d’autres clubs. Et j’espère que la décision qu’il prendra sera rapide parce que nous avons aussi besoin de sa décision pour anticiper".

Pour vous, Frédéric est un 9 ou un 10 ? "Là il joue numéro 10 parce que par la force des choses, David est blessé et cette année on comptait beaucoup sur Fred avec David à ce poste là. Mais je pense que son avenir est plutôt en numéro 9. Même si il peut jouer aux deux postes, je pense qu’il aurait intérêt aujourd’hui à se caler au poste de numéro 9".

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