À la surprise générale, Sébastien Chabal a annoncé dans le Moscato Show (RMC) qu’il allait signer dans l’Hémisphère Sud, en Australie. En contacts avancés avec le Stade Français, Caveman a pris tout le monde à contre-pied, même si rien n’est encore officiel. Mais cette pirouette serait-elle le meilleur choix pour Sébastien Chabal (34 ans) ?
OUI : Un dernier challenge avant la retraite Après avoir dit adieu aux Bleus, Sébastien Chabal a été prié de faire ses valises et de quitter le Racing-Métro. Un coup dur pour le rugbyman préféré des Français, dont la célébrité va bien au-delà des frontières hexagonales. Ce challenge australien est donc l’opportunité pour lui de rebondir et de s’offrir un dernier défi avant de raccrocher les crampons. À 34 ans, ce « monument » de la discipline (même s’il l’est plus en dehors que sur le terrain) a le droit de finir honorablement. Cet exil serait donc une bonne chose et lui permettrait de ne pas sortir pas la plus petite des portes : celle que le Racing-Métro lui a claqué au nez.
OUI : Si c’est en Super 15 Inconcevable pour un joueur comme Sébastien Chabal de terminer sa carrière entre blessures, polémiques dans la presse et désaccord avec un entraîneur. Même si l’essentiel de sa carrière est désormais derrière lui, l’ancien parisien a encore les ressources pour un ultime challenge. Encore plus si celui-ci se trouve dans une écurie du Super 15, référence des championnats de l’Hémisphère Sud, réputé pour être même au-dessus du Top 14 français. Si Sébastien Chabal renonce au Stade Français pour les Brumbies ou les Reds, son choix serait complètement justifié.
NON : Le Stade Français lui tendait les bras Les négociations avec le Stade Français semblaient parfaitement engagées. Mais les déclarations de Sébastien Chabal au micro de RMC ont clairement balayé la possibilité de le voir filer vers l’autre club de la capitale. Pour autant, ce choix peut paraître étonnant. Prophète en son pays, malgré des performances loin d’être glorieuses et régulières ces trois dernières saisons, Sébastien Chabal avait l’assurance de profiter d’une exposition médiatique, à défaut d’avoir les compétences rugbystiques, en optant pour le Stade Français. Un club en pleine reconstruction, auquel il aurait pu apporter le petit plus qu’il a souvent su donner aux équipes dont il a fait partie. Une dernière aventure, pour poser les bases du nouveau cycle de ce club mythique. Mais Sir Chabal en a visiblement décidé autrement…
NON : Il va aller s’enterrer La « Chabalmania » en a exaspéré plus d’un… Mais l’homme a eu le mérite de mettre en lumière une discipline jusqu’ici sous-exposée. Un coup de projecteur qui n’a jamais vraiment cessé d’éclairer Sébastien Chabal, devenu du jour au lendemain une icône pour beaucoup de Français. En choisissant l’Hémisphère Sud, l’Anesthésiste ne se tire-t-il pas une balle dans le pied ? Sa cote de popularité ne sera pas éternelle. Et en Australie, à des milliers de kilomètres de la France, il sera (encore plus) vite oublié. Avant de prendre sa retraite, cette aventure australienne prendrait alors des allures d’enterrement. Triste fin…