Caucaunibuca J’ai fait des erreurs
La rédaction

EXCLUSIF. Rupeni Caucaunibuca a reçu le 10 Sport chez lui à Toulouse. La fin de saison avec Toulouse, son image négative, sa relation avec son entraîneur Guy Novès, son avenir... "Caucau" nous dit tout.

Rupeni, vous avez signé à Toulouse en septembre. Comment vous sentez-vous dans le club ? Je me sens très bien à Toulouse. C'est l'un des plus grands clubs européens et je suis content de vivre une nouvelle expérience ici. Le staff et les joueurs m'ont beaucoup aidé. Tout est parfait. Je retrouve peu à peu mes sensations. Mais il me faut encore un peu de temps pour m'adapter au système de jeu. C'est très différent de ce que j'ai connu à Agen. Et à Toulouse, les joueurs jouent ensemble depuis très longtemps. Il faut donc que je bosse deux fois plus. Mais pour moi, le rugby reste un plaisir, donc c'est plus facile. 

Vous avez une image plutôt négative dans les médias. Qu'avez-vous envie de dire à vos détracteurs ? C'est facile de parler quand on ne vous connaît pas. Seuls ceux qui partagent mon quotidien me connaissent vraiment. Les autres ne font que colporter des rumeurs. C'est du « blablabla ». Ils ne vivent pas avec moi au quotidien et ne voient donc pas comment je travaille au quotidien aux entraînements. Mais je m'en fiche. Les gens peuvent penser ou croire ce qu'ils veulent. Ça n'a pas d'importance à mes yeux. Je crois en une seule personne. C'est Dieu. Et je fais ce qu'il me dit. J'ai l'impression qu'ici, les gens aiment les ragots. On dirait qu'il n'y a que ça qui leur plaît. Ils préfèrent parler des sales histoires. J'ai remarqué qu'on parle plus souvent des choses négatives que des choses positives. C'est tellement plus facile de raconter de mauvaises histoires. Mais je le répète, ça n'a pas d'importance. Ma seule réponse, je la donne sur le terrain.

Mais reconnaissez-vous avoir fait des erreurs depuis votre arrivée en France ? Oui, j'ai fait des erreurs. (silence) Mais rien de tout ce qu'on a pu lire dans la presse.

"Guy Novès est comme un père..."

La saison s'annonce radieuse à Toulouse avec le Top 14 et la H Cup. Comment la vivez-vous ? J'ai de la chance d'être dans un club comme Toulouse. Je donnerai 200 % pour gagner un titre. Tous les jours, je m'investis à fond pour rendre au club ce qu'il m'a offert. Les objectifs du Stade Toulousain sont les miens.

Guy Novès a reconnu avoir eu un coup de coeur pour vous. Quelles sont vos relations ? Guy Novès est un peu comme un père qui parle à son fils. Guy me met sur la bonne voie. Quand il vous parle, il vous met devant vos responsabilités. Il vous explique vos erreurs et vous dit quoi faire pour vous améliorer. Il est très droit et très professionnel. J'aime son honnêteté, sa franchise avec moi. J'ai besoin de cette relation de travail très stricte car j'ai besoin de savoir ce qu'il veut exactement de moi.

Et avec vos coéquipiers, vous sentez-vous intégré ? J'ai l'impression d'être ici depuis deux ou trois ans ! A Toulouse, tout le monde est souriant et est prêt à vous aider en cas de besoin. Les joueurs sont comme des frères. Nous sommes une vraie famille. On n'a qu'un père et qu'une mère, mais ils sont au top avec moi.

Vous avez signé pour une saison. Que comptez-vous faire l'an prochain ? Je veux surtout continuer à jouer au rugby et retrouver mon meilleur niveau. Si possible à Toulouse.

Découvrez l'intégralité de cet article, ainsi qu'un reportage chez Rupeni Caucaunibuca,

dans le 10 Sport en kiosque depuis ce jeudi