Bellion refile sa guigne a Carrasso
La rédaction

David Bellion est content. En 16es de finale de la Coupe de la Ligue, il a marqué et retrouvé la confiance. Denrée rare qui a furtivement quitté Cédric Carrasso.Bellion, la résurrection Drôle d’histoire ce mercredi à Marcel-Picot. David Bellion, joueur jamais titularisé par Jean Tigana en match officiel depuis le début de la saison (36 petites minutes de jeu), était au plus mal avant de poser le pied en Lorraine. «Je suis une brêle. La saison dernière, il valait mieux mettre une chèvre», fulminait-il encore ce matin dans L’Equipe du jour. C’est désormais du passé puisque l’ancien Red Devil a mis onze petites minutes avant de débloquer son compteur sur une déviation fine du gauche devant Nancy (1-0).

Carrasso, le drame Le vrai drame surgit après la pause. Bellion, sur son nuage malgré une béquille, y assiste de loin. Cédric Carrasso, qui passe une soirée des plus sympathiques, est frappé de plein fouet. Le gardien de Bordeaux, qui n’a absolument rien eu à se mettre sous la dent jusque-là, enfile alors ses gants en peau de pêche pour tenter de stopper une frappe des 30 mètres de Diakité. La trajectoire flottante le réveille, il dévisse de ses dix doigts et laisse passer la sphère dans ses filets. Trop tard, c’est la boulette. Il s’en rend compte puisqu’il frappe fort dans le ballon (façon Thierry Henry sauf que personne n’est devant lui pour être blessé) pour faire trembler une nouvelle fois ces mêmes filets. «Ce sont des faits de jeu. Ça m’arrive à moi, ça peut arriver à un autre. C’était une trajectoire bizarre, le ballon est monté très haut et il est descendu. Bon… Ce n’est pas la première et ce n’est pas la dernière», avoua-t-il après avoir tout de même pris le soin de gagner un face-à-face décisif dans les arrêts de jeu devant Chahéhouche.