Frédéric Michalak innove totalement avec le festival «SportUnlimitech» !
La rédaction

Présent sur le French Fab Tour comme invité de marque sur l’étape de Quimper, Frédéric Michalak est venu présenter le prochain festival « SportUnlimitech », qui aura lieu à Lyon les 19, 20 et 21 septembre prochain. Un rendez-vous totalement novateur, en partenariat avec Bpifrance, qui met l’audace et l’envie d’agir au centre des débats ! 

Pour ceux qui ne serait pas ce qu'est le « SportUnlimitech », quelques mots pour le décrire ?
C’est tout simplement un festival de 3 jours, les 19, 20 et 21 septembre, au Matmut Stadium et au Palais des Sports de Lyon, pour parler de l’innovation dans le sport. Ce n’est pas uniquement l’innovation au technique ou technologique du terme. Nous parlerons et mettrons également en avant l’innovation sociale, sociétale, mentale… Tout ce qui fait avancer le sport, toutes les initiatives et les projets qui participent à l’avancée du sport en général. Ça n’existe pas ailleurs et ça va se passer à Lyon (sourire).

Et ça s’adresse à tout le monde ?
A tout le monde ! Il y a deux jours pour les professionnels et une journée grand public. Et il y a plein de choses, pour que ça parle au plus grand nombre : 150 exposants, une partie « Lab » pour mettre en avant le travail de la branche scientifique et montrer ce qui peut se faire en laboratoire. Et ça ira de la petite start up jusqu’à la recherche publique avec le CNRS…

L'innovation est l'une des clés pour faire la différence, qu'on soit dans le monde de l'entreprise et celui du sport. Vous partagez ?
Totalement. Mais quand on parle d’innovation, il faut savoir sortir du cadre uniquement « technologique ». SportUnlimitech va également montrer comme on peut innover en intégrant de la mixité sociale dans un projet ou simplement en initiant des collaborations. Toutes les innovations sont bonnes et ils nous semblaient important de mettre cela en avant à un moment clé pour la France, qui va accueillir de très grands événements sportifs dans les années à venir, avec les Jeux 2024 en point d’orgue. C’était aussi important pour nous – je dis « nous » car nous sommes 4 cofondateurs de ce festival – de montrer et de proposer aux acteurs du sport, aux fédérations, aux clubs, aux dirigeants comment on fait pour innover. Il y aura des Masterclass très bien pour ça.

Vous avez endossé un nouveau costume depuis quelques temps. Et vous semblez parfaitement à l'aise, comme si vous faisiez ça depuis toujours ?
Je ne sais pas si c’est « inné » mais ce que je sais, c’est que c’est bien, quand on arrête une carrière de sportif de haut-niveau, d’avoir de nouveaux objectifs. Il n’y a rien de pire que de tourner en rond… C’est aussi un volet des innovations qui vont être proposées : comment accompagner le sportif de haut-niveau vers sa reconversion. Il y a 10 ou 15 ans, à mon époque (rire), il n’y a rien presque rien sur le sujet. Aujourd’hui, il y a de plus en plus de possibilités pour les sportifs de se former, d’être diplômé même pendant sa carrière. Je prends l’exemple de l’EM Lyon, grande école de commerce, qui offre la possibilité aux sportifs de pouvoir se former et d’avoir un diplôme à la sortie de leur carrière. C’est clairement un plus !

Vous êtes sur le terrain du business. Est-ce que revenir sur le terrain, au plus près du terrain, commence à vous titiller ou pas du tout ?
Oh, je ne suis pas trop loin du terrain encore… Je suis aux côtés du président du LOU, j’interviens dans le recrutement, les discussions avec les joueurs, les agents. Il y a plusieurs aspects qui me permettent d’être souvent près du terrain, différemment. J’avais cette envie d’aller vers la partie plus économique du sport, ça m’intéressait vraiment. J’y suis et je suis très heureux. La suite, je ne sais pas, je verrai. Est-ce que je serai un bon président, un bon entraîneur ou tout simplement un bon supporter de rugby ? On verra (rire)…

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