Tony Yoka serait dans le collimateur de la commission antidopage de la Fédération française de boxe suite à plusieurs manquements aux règles.
Comme l’indique L’Équipe ce mardi, Tony Yoka aurait bel et bien écopé d’une suspension d’un an avec sursis par la commission antidopage de la Fédération française de boxe suite à des « manquements » concernant sa localisation lors de contrôles. AndréMartin, président de la FFB, confirme cette affaire dans des propos accordés au média, tout en tempérant les choses.
« Tony n'est pas dopé, rien du tout »
« L'AFLD a sollicité la Fédération parce que Yoka a oublié de se rendre à un rendez-vous d'antidopage, confirme-t-il. Il a fallu prendre des sanctions contre lui. C'est la commission antidopage, réunie le 12 décembre 2017 qui lui a collé un an avec sursis. Il n'est pas dopé, rien du tout. C'est simplement qu'il a oublié de se rendre aux rendez-vous des contrôles qu'il a eus. Nous, on dépend de l'AFLD, qui instruit les dossiers. Ils ont insisté auprès de nous, parce que Tony Yoka, à chaque fois qu'il était convoqué, il ne venait jamais. Alors, au bout de trois manquements, l'AFLD nous demande de le passer en commission de discipline antidopage. Ce sont ses avocats qui sont venus et il a eu un an avec sursis. Ils ont expliqué qu'il n'était pas là. Ce n’est pas dramatique en soi. Au minimum, l'AFLD réclame deux ans. On n'a mis qu'un an parce qu'on estime que ce n'est pas un contrôle, mais un manquement à ses obligations. Il n'y a rien d'extraordinaire là-dedans. L'AFLD s'est saisie du dossier et elle se réserve le droit de décider, dans quelques mois, que la sanction d'un an avec sursis ne la satisfait pas et qu'il faut lui mettre deux ans », admet-il.