Formule 1 : Le père de Jules Bianchi explique les raisons qui l’ont poussé à attaquer la FIA…
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Cela fera bientôt un an que Jules Bianchi est décédé des suites de ses blessures subies après son accident au Grand Prix du Japon et son père a décidé d’expliquer pourquoi il a décidé d’attaquer la FIA.

Le 5 octobre 2014, Jules Bianchi subissait un terrible accident. Sur la piste détrempée de Suzuka, il perdait le contrôle de sa monoplace qui allait heurter une grue entrée dans cette zone d’échappement pour évacuer la Force India d’Adrian Sutil. Malheureusement, la tête du pilote français a été touchée directement, et le 17 juillet dernier, Jules Bianchi a succombé à ses blessures après plusieurs mois passés dans le coma. Philippe, le père du pilote français, a décidé d’attaquer la FIA, l’écurie Marussia et la F1 après cet accident et il explique les raisons de sa démarche.

« Cet accident était parfaitement évitable »

« On ne peut pas vivre comme cela. Cette tragédie a détruit notre famille et en plus il faudrait que l’on accepte d’entendre que c’était un peu de sa faute alors que les conditions étaient difficiles. Cet accident était parfaitement évitable et on veut montrer aux autres pilotes ce qu’on fait aujourd’hui. Ça pourrait servir à d’autres. Moi personnellement je n’ai pas de contacts avec la FIA, mes avocats sont restés sur leur position vis-à-vis des deux instances. Le rapport qu’ils ont écrit n’engage qu’eux. Si un jour je cause la mort de quelqu’un, j’aimerai pouvoir lancer une commission interne entre amis et dire ‘‘voilà ce n’est pas de ma faute’’. Aujourd’hui, c’est sûr et certain, on ne peut pas en rester là. On a lancé une procédure via des avocats anglais. Au niveau juridique, on ne s’arrêtera pas là, c’est comme ça. Il faut que justice soit rendue et quand on fait une erreur, on paie », explique-t-il au micro de RMC.

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