Formule 1 : Ferrari n’affiche aucun regret…
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Dominatrices depuis quatre Grands Prix, les Ferrari sont toutefois largement distancées dans la course au titre, la faute à un début de saison plus que poussif. Mais Mattia Binotto n’a aucun regret.

Après des essais hivernaux rondement menés, Ferrari se présentait en grand favori pour la saison 2019. Mais l’écurie italienne a rapidement été rattrapée par la réalité puisque Mercedes a remporté 10 des 12 premières courses de l’année, les deux autres ayant été dominées par Max Verstappen. Résultat, Ferrari a dû attendre le 13e rendez-vous de la saison pour glaner sa première victoire. Et bien que la Scuderia ait enchainé trois succès de rang, deux pour Charles Leclerc et un pour Sebastian Vettel. Mais il est trop tard pour rattraper Mercedes qui possède 162 points d’avance au classement constructeurs tandis que Charles Leclerc, le mieux classé des deux pilotes Ferrari, pointe déjà à 107 points de Lewis Hamilton. Cependant, Mattia Binotto refuse d’afficher des regrets.

«Nourrir des regrets, ça n’a aucun sens»

« Nourrir des regrets, ça n’a aucun sens. Vraiment, il faut avancer et regarder vers l’avant. Si nous n’avons pas performé comme prévu, si nous avons raté des opportunités d’une manière ou d’une autre, c’est de notre responsabilité. Et il est plus important, je pense, d’avancer, d’apprendre de vos erreurs, de s’assurer qu’elles n’arrivent plus dans le futur. En début de saison, nous avons essayé d’aborder les courses les unes après les autres, en optimisant le résultat de chaque Grand Prix. Et c’est seulement à la fin de l’année que nous pourrons définir où nous en sommes et dresser un bilan. Ce serait formidable de mieux faire que l’an dernier, cela montrerait au moins que l’équipe aurait progressé. Je sais que nous avons connu un mauvais début de saison. Si nous pouvons en faire plus aujourd’hui – ce pourrait être difficile, mais pas impossible, et ce devrait être notre premier objectif – alors commençons à rêver, on ne dirait pas non ! », lance le patron de Ferrai dans des propos rapportés par Nextgen-Auto.

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