Formule 1 - Alonso : «J’ai le sentiment de vivre la fin de mon rêve»
Maxence Eloi

Grande star du paddock, Fernando Alonso vit mal le manque de performance de sa McLaren-Honda, le poussant une nouvelle fois à imaginer la fin de sa carrière en Formule 1.

Qu’il a l’air loin le temps où, tout de bleu et de jaune vêtu, il dominait la Formule 1 au volant de sa Renault devant un certain Michael Schumacher… Fernando Alonso, l’un des seuls doubles champions du monde encore en activité, ne bénéficie pas d’une monoplace à la hauteur de son niveau. Les performances de sa McLaren-Honda varient au gré des pistes et des améliorations, influençant grandement son état d’esprit. Optimiste en début de saison, l’Espagnol semble perdre de sa motivation au fil des mauvais résultats, le dernier datant du week-end à Bakou où la mécanique de sa voiture a encore fait des siennes. À 34 ans, Alonso attendra-t-il les nouvelles règlementations en 2017 pour sceller son avenir en F1 ? Pas certain…

« Le sentiment de boucler la boucle »

Dans un entretien accordé à L’Équipe, l’homme aux 260 départs semble résigné quant à la suite de son aventure dans la catégorie reine du sport automobile : « Quand il sera temps, je m’en irai. Je vais le sentir. Quand vous n’êtes plus assez rapide, quand vous n’appréciez plus, quand vous n’êtes plus capable de satisfaire les demandes, vous le savez… Là, j’ai le sentiment de vivre la fin de mon rêve. Petit, mon père m’avait construit un kart aux couleurs de la McLaren-Honda de Senna. Je suis au volant d’une McLaren-Honda. J’ai un peu le sentiment de boucler la boucle de manière romantique. Pourtant, si vous regardez Räikkönen, Button ou Massa, on a le sentiment qu’ils n’arrêteront jamais… Je ne serai probablement pas comme ça (…) Il est encore trop tôt pour parler de ce que je ferai après la F1. La vie d’un pilote de Grands Prix est très exigeante et très chronophage. Je suis 365 jours par an concentré sur la F1, que ce soit en termes de pilotage ou d’entraînement ».

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