Première journée de ces huitièmes de finale, et première surprise. On attendait le Milan et Zlatan, on a vu Tottenham et Crouch. Moins glamour, mais terriblement efficace.
Le Milan accueillait Tottenham. Une équipe anglaise privée de sa pile électrique Bale, blessé, et de Modric, de retour de blessure et laissé sur le banc. L’occasion pour Seedorf et compagnie de se mettre à l’abri avant le match retour en terre ennemie. Mais il ne suffit pas d’empiler les « grands noms » pour réussir son match. Malgré la présence d’Ibrahimovic, de Seedorf, de Nesta, le Milan n’y arrive pas. L’équipe est clairement coupée en deux, tiraillée entre l’idée d’accumuler les occasions et de tenir la baraque défensivement. Résultat, quand Clarence loupe une passe à l’entrée de la surface adverse, Tottenham n’éprouve aucune difficulté à remonter le terrain.
Les Anglais sont plus compacts, plus disponibles. Dès les premières minutes, les hommes de Redknapp montrent clairement qu’ils ne sont pas venus faire de la figuration. Un homme en est le symbole. Rafael Van der Vaart se balade sur la pelouse italienne. Il combine, dribble, et frappe. Comme sur cette tentative de lob à la 48ème minute qui échoue sa course à quelques centimètres du poteau milanais. L’inévitable arrive. Le Milan, morcelé, craque. Sur une accélération de l’intenable Lennon, Crouch, parfaitement servi en retrait, inscrit le but victorieux (1-0, 80ème).
Le retour de Raul payant
Pourtant leader du Calcio, le Milan n’a jamais inquiété les Anglais dans le jeu et s’incline logiquement. Allegri devra revoir sa copie pour le match retour. Une rencontre que Gattuso regardera des tribunes, après avoir écopé d’un carton jaune. Et surtout pour sa distribution de pins en fin de match qui ne restera pas impunie.
Dans l’autre rencontre, Raul s’est rappelé aux bons souvenirs des Espagnols en égalisant pour Schalke dans une rencontre pourtant maitrisée par les Valencians (1-1).