Cela fait presque un mois, jour pour jour, qu’Hugo Lloris n'avait pas retrouvé les joies de la compétition en club. Enfin les joies, c’est beaucoup dire. Le gardien français a passé une soirée rythmée par la monotonie.
On dit souvent que les histoires d’amour les plus longues sont celles qui commencent dans la difficulté. Hugo Lloris et Tottenham vont donc vivre une formidable épopée à en juger son début de saison. Après plus de deux semaines d’attente, de patience pour jouer sous ses nouvelles couleurs, L'ancien portier de Nice et Lyon a subi l’une des soirées les plus tranquilles de sa carrière. Hier, face à la Lazio de Rome (0-0), il a effectué un seul véritable arrêt… en seconde période.
Lloris : Un long fleuve pas tranquille
Heureusement, l’ancien lyonnais est un homme patient et lucide. Il n’a pas eu à forcer son talent pour garder sa cage inviolée mais l’essentiel est assuré pour lui, qui a regardé les siens dominer une bonne partie de la rencontre des Italiens atones. Insuffisant pour convaincre Villas-Boas de le reconduire dès samedi en championnat contre Queens Park Rangers. Friedel va reprendre sa place . Pour lui, le chemin reste encore semé d’une embûche mais sa force, c’est de relativiser. « J'avais envie de jouer. Ça me permet d'avoir un peu de temps de jeu dans cette période d'adaptation, de découvrir ce stade et mes nouveaux coéquipiers. a-t-il déclaré à la fin de la rencontre. Je pense qu'il y a une petite période d'adaptation. Tout le monde en tient compte. Moi, je ne me pose pas 36 questions, a-t-il assuré. Tottenham est venu me chercher à Lyon car il y a un avenir, un projet dans ce club. Je pense que j'en fais partie. J'espère avoir plus de temps de jeu ». Le gardien titulaire de l’équipe de France compte bien se battre pour obtenir sa place de numéro 1 et a reçu le soutien de son ancien coéquipier Ederson, présent dans le camp d’en face hier. « On connaît les qualités d'Hugo. C'est un très bon gardien et il est doté d'un excellent mental, a-t-il glissé au micro de BeIn Sport après le match. Il va travailler pour s'imposer ». Personne ne doute de ses compétences, ce n’est plus qu’une question de temps. Et là est tout le fond du problème.
Par Arnaud Boisteau
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