El Fenomeno n'a plus ses jambes de vingt ans. En très légère surcharge pondérale, le « vrai » Ronaldo a laissé entendre à des proches que l'heure de raccrocher les crampons était peut-être arrivée.
Ronaldo. Ses deux ballons d’or, ses deux Coupes du Monde, et ses centaines de buts, inscrits dans tous les pays d’Europe. Le jeune et svelte Ronaldo éclate au grand jour lors de son arrivée au PSV Eindhoven. En 57 matches, le Brésilien claque 55 buts. Assez impressionnant pour en faire la nouvelle coqueluche des grands clubs européens. Le Barça rafle la mise, mais la nouvelle star à la bougeotte. Il ne restera qu’un an en Catalogne, non sans avoir marqué la Liga et de nombreux buts. Ronaldo débarque en Italie, à l’Inter, avec le titre (loin d’être usurpé) de meilleur joueur de la planète. C’est le tournant de sa carrière. L’attaquant aux dents aussi grandes que son talent se blesse gravement à deux reprises, et ne retrouvera jamais l’explosivité qui l'avait classé dans la catégorie "joueur d’exception".
L’ombre de lui-même Transféré au Real Madrid en 2002, Ronaldo tire son épingle de jeu, dans un championnat moins exigeant physiquement. Auteur de plus de cent buts en cinq saisons, Ronaldo vit à Bernabeu ses dernières heures de footballeur hors du commun. Aujourd’hui retourné au Brésil, Luis Nazario de Lima détonne par un poids bien éloigné des standards du football professionnel. Eliminé de la Copa Libertadores cette semaine avec les Corinthians, l’ancienne idole en a pris pour son grade. Moqué sur la toile, hué par ses propres supporters, le pote de Zizou aurait confié à ses proches son envie de mettre fin au calvaire.
La fin d’une époque.