Depuis l'arrivée de Vincenzo Montella sur le banc de la Roma, Jérémy Menez s'y est retrouvé lui aussi, histoire d'observer ses camarades et comprendre ce qu'il lui manque.
Le nouvel homme fort de la Roma "attend plus" de Ménez. Le meneur de jeu sous l'ère Ranieri est effet un joueur capable de faire la différence, comme il l'a déjà montré cette saison. Seulement voilà, son nouveau boss en attend encore plus et d'ici à ce que le gamin se réveille, il préfère l'avoir à ses côtés sur le banc de touche. Entre dénonciation et encouragement,, Montella livre un message clair au français : "Il arrive qu'on ne rentre pas vraiment dans le match par manque de volonté, une fois, c'est possible, à la seconde fois, l'entraîneur commence à tirer ses conclusions. Techniquement et mentalement j'attends quelque chose en plus."
Pas encore touché par l'effet Montella Mentalement, Menez est à l'image de la Roma de ce début de saison : miné par les défaites et la perspective d'un ticket pour les compétitions européennes qui s'éloignait. Seulement voilà, comme ça avait été le cas à l'Inter, le changement d'entraîneur à la mi-saison à redynamisé un groupe jusque-là en perte de confiance et sur la pente descendante tant sportivement que mentalement. Aujourd'hui trois matchs que l'ancien buteur de la Louve, Montella est aux rennes et pas une seule défaite. Mieux, après son succès face à Lecce (2-1), les coéquipiers de Mexès peuvent croire à nouveau à l'Europe. Eux qui comptent un match d'avance ont mis la Juve à distance respectable (5points) avant le choc de cet après-midi contre la Milan AC.
Avec des débuts positifs et des résultats probants, la Roma a fait souffler un effet Montella sur les quotidiens italiens qui parlent déjà d'"effet Montella". On attend que celui-ci frappe Jeremy Menez, son entraîneur aussi, visiblement.