Real : pourquoi Mourinho ne peut plus se passer de Varane
La rédaction

Si Raphaël Varane avait connu un début de semaine compliqué avec l’équipe de France Espoirs, il s’est rattrapé avec le Real Madrid face au Celta Vigo. Un vrai talisman pour José Mourinho.

Les socios du Real Madrid ne savent plus vraiment comment Raphaël Varane. Au début, ils avaient opté pour « Rafa », avant de basculer sur « Don Limpio » (Monsieur Propre) au vu de ses sorties limpides. Et maintenant, ils pourraient tout bonnement opter pour « El talisman » (Le porte-bonheur), puisqu’avec ce dernier, le Real ne perd jamais. Transparent avec l’équipe de France Espoirs en Norvège mardi soir, Varane était rentré légèrement blessé à Madrid, ce qui avait provoqué la colère de José Mourinho. L’entraîneur de la Maison Blanche avait crié au loup mais a choisi de se concentrer sur la réhabilitation de son joueur fétiche.

Varane mieux noté que Ronaldo, Pepe et Xabi Alonso
Devant ses défections en défense, « The Special One » ne l’a pas lâché et lui a, rapidement, demandé de se tenir prêt pour être titulaire face au Celta Vigo. Aligné aux côtés de Pepe, Sergio Ramos étant décalé à droite et Michael Essien à gauche, par ailleurs très bon, Varane a aussi excellé. Sur la publication Defensa Central, forum madridista de référence, il a écopé de la note de 8, devant des cadres comme Cristiano Ronaldo (7,5), Pepe (7,5) ou Xabi Alonso (6,5), avec la mention suivante : « Grand match du Français. Sérieux, rapide et solide dans l’axe, il a même été plusieurs fois dangereux en attaque. Son jeu de tête est un filon à exploiter ».

Varane, c’est zéro défaite en 18 matchs au Real !
Mourinho, qui a demandé à son staff de le chouchouter pendant quatre jours, peut donc être satisfait de l’avoir préféré encore une fois à Raul Albiol. Grand amateur de statistiques, l’entraîneur du Real doit forcément savoir que Varane est son porte-bonheur. En 18 matchs sous le maillot du Real (11 en Liga, 5 en ligue des champions et 2 en Coupe du Roi), le bachelier formé au RC Lens compte désormais 17 victoires et 1 match nul, pour sa première sortie face au Racing Santander (0-0). « Physiquement, je me sens bien et j’ai confiance mentalement. C’est pour cela que je joue libéré, à un rythme élevé », conclut-il avec sobriété. Un vrai pro.

Découvrez Le 10 Sport de cette semaine, en kiosques ou en ligne