Real : Cristiano Ronaldo, un enfant capricieux
La rédaction

Depuis plus d’une semaine, la « tristesse » de Cristiano n’en finit plus d’émouvoir les médias du monde entier. Confronté au désamour de son club et à de conséquents problèmes financiers, le Portugais s’est enfermé dans son boudoir doré. Mais ces derniers jours, CR7 a obtenu satisfaction à propos de nombre de ses caprices. Cela suffira t-il a lui redonner le sourire ?

Un adolescent comme les autres Maillot de foot sur les épaules, cheveux noyés dans le gel et la gomina, peau encore marquée par les éruptions cutanées : Cristiano Ronaldo est un adolescent comme les autres. Un « teenager » de 27 ans qui, comme les camarades de son âge réclame amour, attention et argent de poche. Dans son école de Madrid, le Portugais pensait être la star et jouissait d’une cote de popularité à faire pâlir les sportifs des lycées américains. Malheureusement, une élection a tout fait basculer. En lice pour devenir délégué du Ballon d’Or, Cristiano n’a pas reçu le soutien de son meilleur copain Iker, le chouchou des professeurs. Un désaveu aussi violent qu’un vol de « Pogs » pour CR7 qui a d’un court souffle perdu son sourire légendaire. Surtout, beaucoup ont semblé lui préférer Lionel, le gamin d’en face qui n’a pas achevé sa croissance. Se réfugiant auprès de sa barre de traction, Cristiano n’était plus ces dernières semaines, que l’ombre de ce jeune homme sûr de lui qui déambulait sur tous les terrains d’Espagne, un ballon en mousse dans les pieds. Heureusement, certains adultes ont décidé de prendre les choses en main.

Un mal-être palpable Lors d’une rencontre inter-école contre Grenade, Cristiano inscrit deux buts mais ne célèbre pas ses réalisations comme il a coutume de le faire. Plus tard, en pleine partie de PES, il fait part de son mal-être : « Je suis triste pour un motif professionnel, c'est pour cela que je ne fête pas mes buts ». Convoqué par le psychologue du lycée, Cristiano s’épanche et confie que son malheur pourrait être atténué par une augmentation d’argent de poche. Heureusement, il est le fils d’une riche famille prête à tout pour que le gamin retrouve le sourire, quitte à céder à ses caprices les plus fous. Alors ils lui promettent : après le match contre Séville, il touchera 16 millions d’euros par an à condition qu’il ne fugue pas pour rejoindre ses autres copains de Manchester et Paris.

Ce soir, tout Bernabeu espère que Cristiano Ronaldo va redevenir l’adolescent joyeux et plein de vie qu’ils ont tous connu. Car à Madrid, on ne supporte pas de voir les enfants pleurer.

Raphael Gaftarnik