Eliminé par le Barça (2-2), le Real Madrid est pourtant pas passé loin en fin de match, sous l'impulsion d'un Karim Benzema, entré à l'heure de jeu, encore une fois énorme. Mais il était déjà trop tard...
Dos au mur, José Mourinho se devait de faire des choix, ce soir, pour espérer renverser la situation, particulièrement compromise. Il en a fait, et pas des moindres. Pepe était titulaire, oui. Mais Karim Benzema, inarrêtable depuis le début de l’année 2012, ne l’était pas. Le Special One lui a préféré Gonzalo Higuain pour mener le front de l’attaque madrilène. Et autant dire que cela n’a guère été une franche réussite. L’Argentin, d’habitude si efficace, a symbolisé à lui seul le manque de réalisme du Real Madrid en première période. Dès la première minute, il n’a pas profité d’une offrande de Gérard Piqué et Daniel Alves, manquant le cadre seul face à José Manuel Pinto. Plus tard, encore, il a échoué dans un face à face avec le portier barcelonais, sur une mauvaise relance de celui-ci (27e).
Benzema a dynamité le Barça Deux occasions nettes complètement galvaudées. C’en était de trop pour José Mourinho, qui a fini par remplacer Higuain par… Benzema à l’heure de jeu. Un changement bénéfique, qui a totalement changé le cours du match. Virevoltant, l’international français a été à l’origine du retour en fanfare du Real Madrid en fin de match. Sur son seul tir de la partie, il a égalisé, à dix-neuf minutes de la fin. Un chef d’œuvre enclenché par un coup du sombrero sur Carles Puyol. Pardonnez du peu. Il égale, par la même occasion, Zinedine Zidane et Thierry Henry, en inscrivant son troisième but lors d’un Clasico. Le troisième sur les quatre derniers. Du grand Benzema, comme depuis plusieurs semaines, qui a encore marqué des points ce soir.
Mais un nouvel échec pour José Mourinho. Il avait pourtant les cartes en main. Les joueurs sur le banc.
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