Humilié par Malaga à la mi-temps, le Real Madrid a réagi de la meilleure des manières sous l'impulsion de Karim Benzema, entré à la pause, pour finalement s'imposer (3-2). Sorti à la mi-temps, Kaka a été complètement inexistant.
C’est rare pour être souligné : agacé par la première période insipide de ses joueurs, menés 2-0 à la mi-temps par Malaga à Santiago Bernabeu, José Mourinho a effectué trois changements dès le retour des vestiaires. Parmi eux, Ricardo Kaka. Très courtisé par le PSG, alors que les Qataris en ont fait leur priorité, le milieu offensif brésilien du Real Madrid est passé complètement à côté de sa rencontre. C’est simple, tout ce qu’il a tenté, le Ballon d’or 2007 l’a loupé (1 ballon récupéré, 6 perdus).
« Je ne conseille pas aux Parisiens de venir chercher Kaka... Dieu qu'il est lent ! », a logiquement souligné Frédéric Hermel, correspondant de RMC à Madrid, sur son compte Twitter. A le voir errer sur le terrain, Kaka semblait effectivement avoir la tête ailleurs. Au PSG ? Peut-être… Une chose est sûre, ce Kaka-là ne vaut certainement pas 23,5 millions d’euros, voire plus, les sommes évoquées ces derniers jours. Ses mauvaises prestations, malgré la confiance réitérée de José Mourinho, pourraient en tout cas précipiter plus vite que prévu son départ.
Benzema, buteur décisif
En attendant, il y en a un qui a démarré 2012 sur le même rythme que 2011 : sur les chapeaux de roue. Lui, c’est Karim Benzema. Entré en jeu à la mi-temps à la place de Callejon, l’attaquant tricolore a complètement dynamité le jeu des Madrilènes. Omniprésent sur le front de l’attaque, il a été le principal instigateur de la remontée victorieuse des Merengue. Au-delà de son but décisif, le troisième de la soirée, inscrit sur une magnifique ouverture d’Higuain (78e), l’international français, excentré côté droit, a apporté de la fluidité dans le jeu madrilène. Beaucoup de disponibilité, aussi. Bref, une entrée fracassante. Il est notamment à l’origine de la réduction du score de Sami Khedira (68e), après un très bon travail au point de corner conclu par un centre mal renvoyé par la défense dans les pieds de l’Allemand. Avec un peu plus de réussite, l’ancien Lyonnais aurait même alourdir le score à plusieurs reprises. L'homme de la soirée, c'était bien lui.
A lire aussi : City : le malaise Nasri