City : le malaise Nasri
La rédaction

Absent de la feuille de match, ce soir contre Liverpool (3-0), Samir Nasri, malade, a assisté depuis chez lui à la facile victoire de Manchester City. Et à la très bonne prestation de David Silva, auteur de deux passes décisives.

Avec l’Euro en point de mire, du 8 juin au 1er juillet prochain en Pologne et en Ukraine, Samir Nasri (24 ans) est attendu au tournant en 2012. Et cela passe d’abord par de bonnes prestations avec Manchester City, où le néo-Citizen, débarqué fin août, a toujours du mal à se faire une place. L’année sera longue, certes, mais elle a déjà bien mal commencé pour l’international français. Ou plutôt débuté comme elle avait terminé. Très décevant lors de ses deux dernières sorties avec Manchester City, à West Bromwich (0-0) et Sunderland (1-0), remplacé même à chaque fois avant l’heure de jeu par Roberto Mancini, le milieu offensif n’était même pas sur la feuille de match ce soir pour le « choc » contre Liverpool (3-0). Officiellement, Nasri était malade. Il l’a lui-même précisé à Stéphane Guy, commentateur de la rencontre sur Canal+Sport, indiquant qu’il était cloué au lit et déjà souffrant samedi, à la veille de la déroute à Sunderland.

Sans Nasri, City renoue avec le succès

Mais officieusement, il en est toute autre chose. Le mal est bien plus profond. Et ce soir, l’avenir de l’ancien Gunner à City s’est encore un peu plus assombri. Depuis son domicile, Samir Nasri a assisté impuissant à la facile victoire des Citizens, menés par un très bon David Silva, comme souvent, positionné sur le… côté gauche du milieu de terrain, en lieu et place du Tricolore. Son absence a surtout coïncidé avec le retour en forme du leader de Premier League, complètement apathique lors de ses deux dernières rencontres, et incapable d’inscrire le moindre but.

Remplaçant à Sunderland dimanche, David Silva ne s’est pas fait prier pour profiter de la mauvaise forme de Nasri. Omniprésent, l’Espagnol a complètement dynamité l'entrejeu mancunien, permutant souvent avec James Milner. Il a surtout offert deux passes décisives : à Sergio Agüero d’abord, d’une remise astucieuse en une touche de balle (10e), à Yaya Touré ensuite, d’un corner au cordeau sur la tête de l’Ivoirien (33e). Avec Silva à la baguette, entre autres, City a retrouvé le chemin des filets. Sans Nasri, le rouleau compresseur a repris sa marche en avant. A tout juste cinq mois du début de l'Euro, le Français sait se qu'il lui reste à faire pour ne pas louper le bon wagon...

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