Premier League : Nasri fait taire ses détracteurs
La rédaction

Le championnat d’Angleterre dévoilait son roi, cet après-midi. City, qui s’est imposé, au bout du suspense, a revêtit la couronne. Samir Nasri avait donc raison.

Samir Nasri avait étonné beaucoup de monde, en s’engageant pour City, après une pige à Arsenal. Mais cet après-midi, l’ancien minot marseillais fait taire tout le monde. Et oui, les Citizens ont remporté, pour la première fois depuis quarante-quatre ans, le titre de champion d’Angleterre, en devançant, à la différence de buts, le voisin d’United. Alors oui, Samir aurait eu plus de temps de jeu à Arsenal, et plus de responsabilités. Mais à City, Nasri a découvert ce qu’était le très haut niveau. Celui même qui impose de se battre chaque semaine à l’entraînement pour gagner sa place dans le onze titulaire. Une excellence, qui sert à l’international français, et aux Bleus, où il est titulaire dans l’entrejeu.

A dix, QPR marque un second but

Pour voir du beau football, ce n’était pas cet après-midi. City, et United, apparaissent crispés dans les premières minutes de jeu. L’hégémonie nationale est en jeu, ce qui rend l’atmosphère pesante. Mais les hommes de Ferguson sont les premiers à trouver la faille, par l’intermédiaire de Rooney. On se dit alors qu’encore une fois, les Rouges prendront le dessus sur les Bleus. Sauf que les Queens Park Rangers sont venus à City en touristes, pour cette première mi-temps. Les ouailles de Mancini ne sont pas inquiétés et sont même aidés, à cinq minutes du retour des vestiaires, par le gardien adverse, perdu sur une frappe de Zabaleta, qui ouvre la marque.

A dix, QPR marque un deuxième but

Mais il ne fallait pas s’attarder à la buvette. Cissé, qui profite d’une grosse erreur de Lescott, crucifie les Citizens. Oui, le même qui avait déclaré : « Je suis vraiment très, très proche de Samir donc j'espère ne pas avoir à le priver du titre. Mais si je dois le faire, je le ferai ». Il s’est exécuté. Les Queens Par Rangers, qui jouent leur survie en Premier League, se retrouvent à dix, après l’expulsion, apparemment sévère, de Barton. Mais contre toute attente, les coéquipiers de Taiwo inscrivent un second but, par Mackie, qui valide leur maintien et le sacre des Mancuniens. L’Etihad Stadium fait la gueule. Le parcage visiteurs de l’enceinte de Sunderland, lui, exulte.

Avant l’incroyable fin de match. City joue les arrêts de jeu. Certains supporters pleurent déjà. Mais Dzeko marque. Puis Aguero. En deux minutes, les Citizens ont changé le cour de l’histoire, et offert à tout un peuple un titre tant attendu.