Récemment, Zidane s’est confié sur sa nouvelle vie. Mais l’ancien numéro 10 des Bleus s’est aussi livré comme jamais, parlant politique ainsi que de sa vie privée et de son avenir.
Zinedine Zidane est un homme très discret. Depuis qu’il s’est retiré des terrains, il a rarement évoqué sa nouvelle vie. C’est désormais chose faite, puisque l’ancien joueur du Real Madrid et de l’équipe de France s’est longuement confié au magazine Finanzas. Le directeur sportif de la Maison Blanche n’a rien oublié, et a tout évoqué.
« Qui suis-je pour donner des leçons ? » Avec un étonnant recul, Zinedine Zidane a d'abord livré un constat sur l'amour que lui portait les gens. Un constat plein de lucidité sur une notoriété légèrement exagérée. Zidane, par exemple, affirme être bien conscient d'être devenu une vedette « pour ce que j’ai fait sur le terrain. En 1998, j’étais en tête dans les sondages, Zidane, le plus beau en face de Brad Pitt. Mais je ne suis pas stupide. Jusqu’à ce que j’aie rencontré ma femme à 17 ans, personne ne m’avait dit que j’étais beau. En revanche, après, tout le monde disait que j’étais beau et intéressant » explique le Ballon d’Or 1998, dans une surprenante franchise. D'ailleurs, cette notoriété le dérange parfois. Notamment quand on lui demande d'avoir un avis sur tout... « Je sais que certains voudraient mon avis. Mais qui suis-je pour donner des leçons ? La vie est très compliquée ». Les pieds sur Terre, la marque de fabrique du joueur formé à Cannes, mais aussi la solitude. « J’aime être seul. Ou une conversation avec des amis, ça me suffit parfois ». Mais la où le Français s’est véritablement confié, c’est sur des terrains où il ne s’est jamais épanché.
« Toute personne qui participe a le droit de vote » Que ce soit sur la politique ou les impôts, Zidane a parlé sans détour. «Je n’ai jamais eu de problèmes dans le paiement de mes impôts, reverser cinquante centimes pour un euro gagné. Je vis en Espagne et je pays mes impôts comme tout le monde. Aujourd’hui, avec ce qu’il se passe, ils demandent de l’argent à ceux qui en ont. C’est logique ». Un discours plutôt rare par les temps qui courent. Et concernant le droit de vote des étrangers, Zizou a un avis tout aussi tranché. « C’est une question qui ne peut pas être traitée en dix minutes, mais toute personne qui participe à la vie active du pays, a le droit au vote. Je pense ».
Mais au final, l'aveu le plus important concerne tout simplement son état d'esprit du moment. Le Zidane d'aujourd'hui est-il heureux ? « Si vous me demandez si je suis plus heureux dans ma nouvelle vie que la précédente, je vous répondrais que non. Il est clair que j’étais plus heureux sur un terrain de football. C’est la vie dont j’ai toujours rêvé » avoue sans détour le héros du 12 juillet 1998.