Le déplacement de l'OM à l'Olympiakos mardi a été émaillé par des incidents avec les supporters. Ces derniers nient avoir provoqué ces troubles et accusent la police. Photos à l'appui.
« Une poignée d’irréductibles imbéciles marseillais ». C’est ainsi que La Provence nomme les supporters de l’OM impliqués mardi dans des incidents avec la police grecque à Athènes. Mais ces derniers ont tenu à communiquer pour apporter leur version de l’affaire. Dans un communiqué, les South Winners assurent avoir été chargés et tabassés sans raison par la police grecque. « En cours de journée, les 50 Winners ont croisé dans la ville les membres du Commando Ultra 84 et des supporters de l'AEK Athènes. Après cette rencontre amicale, CU84 et grecs nous ont proposé de faire la marche à nos côtés dans les rues de la ville pour retourner au point de rendez-vous. Arrivés à nos bus, une forte colonie de forces de l'ordre nous attendait, révèlent les South Winners. Dès les premières minutes, l'ordre a été donné à la police de nous charger et de nous passer à tabac. Dans les affrontements qui ont suivi, on pouvait lire dans le regard de tous ces jeunes flics une haine indescriptible : scène surréaliste, un bus entier gazé et matraqué sans raisons valables. Certains supporters, pris d'étouffement, ont préféré se saigner mains et bras en cassant les vitres pour sortir du bus. Là encore, même à terre, même gazés, même immobiles, les coups de matraque s'accumulaient... »
Des supporters interpellés Les South Winners évoquent ensuite les interpellations qu’ils estiment arbitraires dont trois de leurs membres ont été victimes. Ces derniers ont été relâchés le lendemain sans poursuites. Sans d’autres éléments concrets, difficile de déterminer les responsabilités dans ces incidents. Mais les supporters de l’OM semblent bien avoir été une fois de plus victime d’un excès de zèle des forces de l’ordre comme en 2009 à Madrid.
(Photos : South Winners)