OM : Ces joueurs qui jouent leur avenir face à Limassol
La rédaction

Déjà éliminé l’Europa League, l’OM se déplace ce jeudi sur la pelouse du club chypriote de Limassol. Mais le match ne se jouera pas sans aucun enjeu. Les jeunes du club auront l’occasion de montrer qu’ils ont leur place dans le futur du club phocéen.

Baptiste Aloé, une valeur sûre

Sosie de Lorik Cana avec une touche de Lucas Mendes, Baptiste Aloé est l’un des jeunes les plus prometteurs du centre de formation marseillais. Souvent utilisé lors des matchs de préparation, il a déjà démontré des qualités qui lui serviront à s’imposer au plus haut niveau. Récompensé le mois dernier par le trophée Esprit Parmigiani désignant le meilleur jeune du centre de formation – l’aspect sportif n’étant pas le seul critère pris en considération – ce défenseur né en 1994 fait l’unanimité, à commencer par les responsables du centre de formation : si Henri Stambouli évoque son « mental d’acier » dans Le Parisien, Eric Thiery, l’entraîneur de la réserve va encore plus loin sur le site officiel du club : « C’est un défenseur rugueux, solide. Un exemple aussi, il est parfois capitaine ; un garçon sur qui on peut compter ». Limassol est directement lié à son histoire avec les pros. Sa première apparition a eu lieu au match aller (5-1) et il s’était montré solide dans les duels et vigilant dans le placement. Souvent utilisé sur les côtés, Aloé est également capable d’évoluer dans l’axe. Une polyvalence qui pourrait bien lui servir à faire son trou car avec la fin de carrière qui se rapproche pour Diawara, le départ probable de Nkoulou à la fin de la saison et les finances limitées, son rôle pourrait prendre de l’envergure dans le futur marseillais.

Azouni dans les pas d'Abdullah

Au milieu de terrain, Larry Azouni a lui aussi une chance de se montrer sur la scène européenne. Membre de l’équipe de France U19, cadre de l’équipe réserve, ce natif du sud de Marseille possède une « belle intelligence de jeu » selon Stambouli. Très mature pour son âge, il a déjà prouvé sa science du placement dans l’entre-jeu sous l’ère Didier Deschamps à l'occasion d'un match amical face à Monaco. Eric Thiery ne tarit pas d’éloges à son sujet : « Il a débuté comme défenseur central avant de s’imposer au milieu de terrain. Un garçon très intéressant par son intelligence. Larry fréquente le groupe pro depuis deux ans déjà ». Il a vu Rafidine Abdullah s’imposer avant lui mais nul doute qu’il va s’en inspirer pour poursuivre l’aventure marseillaise le plus longtemps possible.

Jobello, le futur Rémy

Attaquant longiligne arrivé en 2009 de la région parisienne, Wesley Jobello a jusqu’ici frustré pas mal de monde du côté du centre Robert Louis-Dreyfus. Apparu contre Sochaux et Fenerbahçe, il a surtout brillé par son absence au pire moment. Le 18 novembre, l’OM se déplace à Bordeaux, sans ses trois attaquants principaux (Gignac, Rémy et Ayew). Une aubaine pour ce jeune attaquant de 18 ans pressenti pour être titulaire. Mais à cause d’un réveil trop tardif dans la semaine, il verra Fabrice Apruzesse être retenu. Une déception qui a servi de leçon. Car le haut niveau ne pardonne pas le moindre écart. Ce dernier match de l’OM en Europa League sera l’occasion parfaite pour lui de montrer qu’il ne sera pas qu’un talent gâché : « Il s'est loupé et il a compris qu'il était passé à côté d'un gros truc. Cela lui a servi de leçon ». Sportivement, il étonne Henri Stambouli : « C’est un félin, on a l’impression qu’il ne touche pas le sol. Il a un dribble chaloupé. C'est un joueur qui a besoin d'espaces. Il peut traverser le terrain sur 30 ou 40 mètres en travers. Il a une belle maîtrise du ballon, il est surprenant. Sur un long dégagement, quand il fait son contrôle, le ballon reste collé ». A lui de tout faire ce soir pour ne pas suivre le chemin pris par Bilel Omrani, autre espoir de l’OM qui n'est toujours pas parvenu à faire ses preuves avec les pros.

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