Milan AC : Guardiola, la dernière folie de Berlusconi
La rédaction

A la déroute en Serie A, le Milan AC s’activerait dans l'ombre pour recruter Pep Guardiola. Est-il pour autant l’homme de la situation ?

Massimo Allegri le sait, ses jours à la tête du Milan sont comptés. Plombé par les départs de ses meilleurs éléments -Andrea Pirlo, Zlatan Ibrahimovic, Thiago Silva, Antonio Cassano ou encore Gennaro Gattuso, pour ne citer qu'eux- et englué dans une série de mauvais résultats (11e de Serie A, avec déjà quatre défaites en sept journées), le club lombard traverse une crise sans précédent. A en croire La Reppublica et La Gazzetta dello Sport, Pep Guardiola serait l'homme tout désigné pour sortir le Milan AC de l’impasse. L'Espagnol, libre de tout contrat depuis son départ de Barcelone il y a quatre mois, se serait vu proposer un contrat de quatre ans, assorti d'un salaire annuel de six millions d'euros. De quoi faire réfléchir.

Début octobre, Carlo Mazzone -entraîneur de Brescia et intime du Catalan- avait narré à la presse italienne une de leurs conversations : « Pep m'a téléphoné et m'a dit qu'il viendrait bientôt me voir. Je lui ai demandé s'il viendrait en tant que touriste ou entraîneur, il m'a répondu les deux. »

Guardiola, c'est 14 titres en quatre ans
Et Milan semble d'ailleurs décidé à passer rapidement à l'action. Silvio Berlusconi, en personne, se serait déplacé à New-York pour rencontre le natif de Santpedor. Objectif : assommer la concurrence et le sortir d'une retraite dorée aux Etats-Unis. Adriano Galliani, l'administrateur délégué du club, compteraient également sur les anciennes vedettes, Roberto Baggio, coéquipier de Guardiola à Brescia, et Paolo Maldini pour faciliter les pourparlers.

Car, avec l’ex-mentor du Barça à sa tête, le Milan aurait-là un homme d'expérience. En tant que joueur d'abord, étant donné qu’il a joué plusieurs saisons en Italie. En tant qu'entraîneur ensuite, puisqu’il a prouvé qu'il avait les qualités pour gèrer un groupe.

Des jeunes, encore des jeunes
Alors certes, Pep Guardiola a beau clamer depuis sa retraite qu'il est « heureux à New York » et qu'il n'entraînera pas d'équipe « cette année », il pourrait toutefois ne pas rester indifférent face à un tel challenge : celui de redresser une équipe en mal de confiance. Pour se faire, il aura à disposition sur un effectif rajeuni, avec deux joueurs d'envergure internationale : El-Shaarawy (19 ans) et De Sceglio (20 ans). Mais une chose est sûre, Berlusconi -un peu pingre ces dernières années- devra remettre la main au porte-monnaie.

Par Yohan Roblin