Bien que son nom circule ces dernières heures dans la presse dans le cadre de la succession de Tite à la tête de la sélection du Brésil, Carlo Ancelotti ne ferait finalement pas figure de favori pour ce poste. D’ailleurs, dès le printemps dernier, Ancelotti annonçait la couleur.
Carlo Ancelotti dispose d’un contrat avec le Real Madrid qui court jusqu’en juin 2024. Et après ? À 63 ans, le technicien italien ne se voit pas entraîner un autre club que la Casa Blanca à présent comme il le faisait savoir en mai dernier à l’occasion d’une entrevue accordée à Prime Video Italia. « Après le Real Madrid, je vais probablement arrêter. Mais si Real me garde ici pendant dix ans, alors j'entraînerai pendant dix ans ».
Carlo Ancelotti emballé par l’idée de tout plaquer à Madrid pour le Brésil ?
Néanmoins, UOL Esporte a tenu un tout autre discours ces dernières heures. Après l’élimination du Brésil vendredi dernier au stade des 1/4 de finale de la Coupe du monde, Tite n’est désormais plus le sélectionneur de la Seleçao et le média brésilien affirme que Carlo Ancelotti est une piste de la fédération brésilienne de football. Pire, l’entraîneur du Real Madrid serait prêt à quitter le club merengue à la prochaine intersaison pour prendre les rênes de la sélection brésilienne d’après UOL Esporte bien que Marca ait nié une telle éventualité.
Mercato : Neymar bientôt sous les ordres de Carlo Ancelotti ? https://t.co/MDw12pfYsw pic.twitter.com/yMNlE9xXmy
— le10sport (@le10sport) December 13, 2022
Le Brésil ne voit pas Ancelotti comme une priorité
Ce mardi, sur son compte Twitter, Rudy Galetti a confié que Carlo Ancelotti ne serait pas perçu comme étant la cible principale de la fédération brésilienne de football à l’instant T. Pour la succession de Tite, les décideurs évalueraient d’autres options sur le marché des entraîneurs. Quoi qu’il advienne, Carlo Ancelotti avait prévenu dès le mois de mai dernier qu’il ne songeait à prendre les rênes que d’une seule sélection : le Canada. « La Coupe du monde 2026, pourquoi pas ? Ça pourrait l'être. Le Canada ? J'aimerais bien, bien sûr. Le Canada a très bien réussi ».