PSG-Thiago Silva : la tactique de Berlusconi démasquée
La rédaction

Depuis hier, il semble que le Milan AC, et plus particulièrement Silvio Berlusconi, freine des quatre fers sur le dossier Thiago Silva. Une tactique habile pour ne pas trop entacher son image.

C’est à n’y plus rien comprendre. Hier encore, même du côté de Silvio Berlusconi, on avait capitulé sur le dossier Thiago Silva, craquant sous les offensives répétées du PSG. Il Cavaliere s’était même ouvert sur le sujet à la presse italienne. « Je ne peux pas ne pas vendre Thiago Silva. Les comptes sont mauvais, pour Thiago je ne peux rien faire, ils (les dirigeants du PSG) me donnent 46 millions d'euros. » Il faut dire que Leonardo et les Parisiens s’étaient montrés assez généreux pour le défenseur brésilien. Et quand on connaît la conjoncture économique actuelle au Milan AC, avec un déficit de 70 millions d’euros et finalement peu de joueurs à grande valeur marchande, on comprenait l’urgence de se séparer du talentueux défenseur brésilien.

Berlusconi, question d'image
Mais finalement, coup de théâtre, les affaires se sont considérablement ralenties ces dernières heures. Les deux parties ne parviennent pas à trouver un accord, le Parisien raconte même qu’Adriano Galliani ne veut plus être vu avec Leonardo et reste donc à son hôtel pour s’entretenir avec lui uniquement par téléphone... Selon la presse italienne, Silvio Berlusconi, en personne, aurait demandé de ralentir la cadence, au point même que le dossier serait considérablement menacé. Mais il semble bien que tout cela ne soit que pur souci d’image. Sous la pression des tifosi absolument furieux de voir leur meilleur joueur quitter le club, et suite à des remarques acerbes d’Antonio Cassano, notamment, Silvio Berlusconi semble voir compris une chose : un club comme le Milan AC ne peut pas donner l’impression de capituler au premier chèque venu. Le Parisien confirme d’ailleurs l’hypothèse. Silvio Berlusconi ralentit très certainement le dossier pour renvoyer l’image d’une négociation longue et difficile, et ainsi rassurer ses supporters sur le fait que Milan n'est pas devenu un club de seconde zone. Ce qui ne changera très certainement rien à l’issue finale...