Avant son départ pour le PSG prévu en janvier, Lucas Moura est parvenu à qualifier son club de São Paulo pour la Copa Libertadores. L’un des derniers objectifs à atteindre pour l’international brésilien qui a déjà commencé ses adieux.
Le devoir accompli S’il n’a pas marqué dimanche face à Nautico (2-1) lors du championnat du Brésil, Lucas Moura a néanmoins largement contribué à la qualification de São Paulo pour la Copa Libertadores, l’équivalent de notre Ligue des Champions en Amérique du Sud. Alors que son club formateur occupe actuellement la 4e place du championnat et a validé son ticket pour la compétition, l’heure est à l’émotion pour Lucas. Lui ne participera pas au trophée continental à partir de janvier prochain, et pour cause, il prendra la direction du PSG.
« Mon cœur est un peu plus serré… » Interrogé en conférence de presse après la rencontre, Lucas Moura a eu du mal à dissimuler son émotion alors que son histoire dans le championnat brésilien touche à sa fin. Il a tenu à rendre un dernier hommage à l’équipe de son cœur : « C’est le club qui m’a lancé et c’est toujours un plaisir de jouer au Morumbi, de porter ce maillot et de voir les supporters vibrer. Chaque joue, mon cœur est un peu plus serré car le jour du départ approche. Tout va me manquer. Les coéquipiers, l’ambiance…Je me souviens de tout le chemin que j’ai parcouru pour arriver jusqu’ici. Je suis très ému ». L’heure semble déjà aux adieux, et pourtant le prodige de 20 ans a encore du pain sur la planche avec São Paulo.
Finir en beauté Toujours en course pour remporter la Copa Sudamericana, Lucas disputera la demi-finale de la compétition face à l’Universidad Catolica, mercredi soir. Soulever un ultime trophée permettrait au nouveau meneur de jeu du PSG de partir la tête haute : « Je suis parvenu à qualifier São Paulo pour la Copa Libertadores. Je ne pourrai pas la jouer, mais je voulais vraiment cette qualification. Maintenant, je vais essayer d’aider l’équipe à gagner la Copa Sudamericana. Je veux le faire car j’aime ce club », lance t-il dans un ultime souffle d’amour avant de rejoindre très bientôt notre championnat. Mais en attendant, l’heure est à l’émotion.
Par Guillaume de Saint Sauveur
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