Luis Alvaro Ribeiro, président de Santos, a confié à la presse catalane ce qu’il serait prêt à faire pour garder son bijou jusqu’en 2014. Une gestion risquée…
Le projet santista pour Neymar a toujours été claire : garder l’attaquant jusqu’au Mondial 2014. Mais ces derniers temps la presse catalane envoie le prodige au Barça dès la fin des JO. Une hérésie pour le président do Peixe (ndlr, poisson en portugais, surnom de Santos) qui affirme le contraire dans les colonnes du Mundo Deportivo ce jeudi : « Sandro (Rosell) est un homme très intelligent et il a suffisamment d’informations pour ne pas perdre de temps à essayer de parler maintenant de Neymar ». Le Paulista va encore plus loin et affiche ses intentions sur le cas Neymar.
Neymar à 0 € Même pour le Barça, recruter le numéro 11 de Santos dès cette année relève du rêve. Et si la presse s’enflamme sur l’arrivée de Neymar allant jusqu’à se demander s’il est compatible avec Messi (voir Une de Sport ci-dessous), Luis Alvaro Ribeiro n’est pas prêt à négocier et compte bien aller au bout du contrat du joueur : « Avant 2014 c’est impossible que Neymar parte de Santos. Quand je signe un contrat c’est pour le respecter et la volonté du joueur est la même. » Mais en 2014, Neymar sera libre de s’engager gratuitement dans n’importe quel club. Un risque que le président du Peixe semble prêt à prendre sans hésitation : « Je ne vois pas les joueurs comme des marchandises, c’est un principe basique d’humanité. (…) Ce que Neymar a apporté à Santos toutes ces années compensera s’il part à coût zéro. »
Neymar a le pouvoir Mais il ne faut pas se tromper, Santos fera tout pour ne pas que ce cas se présente. Le club fait confiance à son champion et souhaitera le prolonger avant la date fatidique de la fin du contrat. Et là c’est Neymar qui aura le dernier mot. De son côté le président est confiant et espère même garder son poulain : « Neymar est heureux ici et nous n’avons pas abandonné l’idée qu’il puisse continuer (après 2014). Il sera maître de son destin en 2014. » D’ici 2014 beaucoup de choses peuvent se passer et Luis Alvaro Ribeiro demande aux européens de ne pas sous-estimer le Brasileirao (ndlr, championnat brésilien) : « En Europe il faut que vous sachiez qu’il y a un autre monde de l’autre côté de l’Atlantique. Notre économie évolue, contrairement à l'Europe. Par exemple, Forlan vient de venir au Brésil de l’Inter, Seedorf du Milan. Ce n’est plus comme avant. Aujourd’hui nous sommes des protagonistes. »