Joueur de l’OM de 1998 à 2000, Roberto Pirès sera donc resté deux saisons avec le club phocéen. Par la suite, celui qui avait été champion du monde avec les Bleus a décidé de poursuivre sa carrière à l’étranger, s’envolant alors pour l’Angleterre et Arsenal. Une carrière qui aurait toutefois pu être pu différente puisque Pirès était alors proche de signer au Real Madrid.
284 matchs, 84 buts… Robert Pirès a brillé sous le maillot d’Arsenal. Un club que l’ancien international français avait rejoint en 2000, en provenance de l’OM. Alors qu’il n’avait connu que la France jusqu’à présent, Pirès s’est ainsi envolé pour l’Angleterre pour sa première expérience à l’étranger. Un choix visiblement dicté par la présence d’Arsène Wenger chez les Gunners. De quoi d’ailleurs l’éloigner d’un transfert à la Juventus mais aussi au Real Madrid à l’époque. Comme révélé par Robert Pirès, c’était pourtant très bien engagé avec les Merengue à ce moment là.
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— le10sport (@le10sport) July 27, 2024
« Mercato 2000, j’ai trois choix : la Juventus, le Real Madrid et Arsenal »
Invité de l’émission Zack En Roue Libre sur Twitch, Robert Pirès est revenu sur son transfert à Arsenal et l’échec de celui au Real Madrid. Le champion du monde 1998 a alors expliqué : « La Premier League c’était un rêve ? Non. Pour moi, c’était de jouer le plus longtemps en France. C’était pas comme aujourd’hui. Ce je voulais c’était jouer. Après, quand Arsène vient me chercher pour jouer dans le grand Arsenal, je ne peux pas refuser. Ce qu’il faut savoir, mercato 2000, j’ai trois choix : la Juventus, le Real Madrid et Arsenal ».
« J’aurais dû aller au Real Madrid »
« J’aurais dû aller au Real Madrid. J’ai même fait la photo avec le maillot du Real Madrid. Il y a la trace de ça, ils m’ont collé dans Marca ou AS. Pourquoi ça a capoté ? J’ai eu au téléphone souvent Arsène Wenger. Pour moi, la communication est importante. Je pense que j’ai fait un bon choix. Pas de regret ? Non. Pourtant, je suis fan du Real Madrid. Ils me proposaient plus de salaire qu’Arsenal, mais c’est qu’à Arsenal, je me suis que ça pouvait fonctionner », a enchainé Pirès.