Le PSG ne devrait pas échapper à une sanction vis-à-vis du non-respect du fair-play financier. Une restriction budgétaire qui pourrait avoir des conséquences sur les prochains recrutements. Mais les Qataris auraient déjà défini un plan pour remédier à ce problème.
La semaine prochaine, le Paris Saint-Germain pourrait être officiellement sanctionné dans le cadre du fair-play financier. Une réglementation contraignant tous les clubs à ne pas enregistrer des dépenses supérieures aux revenus engendrés durant la saison. Celle-ci mise en place afin de limiter les dettes devenues colossales dans ce monde du football. Les dettes ? Le PSG n’est pas concerné par ce problème au vu de la puissance financière des propriétaires qataris. Il n’empêche que les Parisiens doivent également se plier à ce nouveau règlement.
L’UEFA REMET UN CONTRAT DU PSG EN CAUSE
Et même si tous les comptes du club penchent incontestablement dans le vert, le PSG pourrait donc être puni par l’UEFA pour des dépenses trop importantes enregistrées la saison dernière. Pour justifier cela, les dirigeants parisiens s’appuient sur un contrat d’image avec le Qatar Tourism Autority à hauteur de 200M€. Problème, les experts de l’UEFA estiment qu’en réalité, ce contrat ne devrait pas dépasser les 100M€. Un constat qui pourrait être confirmé dans quelques jours et qui entraînerait donc un manque à gagner dans le bilan financier parisien.
LES QATARIS VEULENT AUGMENTER LES REVENUS
L’instance européenne pourrait donc infliger au PSG une sanction estimée à 40M€ d’après l’Equipe. Une somme qui serait, au fur et à mesure durant plusieurs saisons, déduit du montant annuel versé par l’UEFA comprenant les primes de résultats et les droits télévisuels. Pour compenser le reste de ce manque à gagner, l’UEFA imposerait aux Parisiens de se trouver d’autres ressources financières. Mais si cette sanction ne devrait pas poser de véritable problème, le PSG peut en revanche s’inquiéter pour les mercatos à venir puisque le club devra désormais se restreindre à cette réglementation. Pour augmenter leurs revenus futurs, les propriétaires qataris pourraient augmenter notamment les tarifs des abonnements au Parc des Princes mais aussi se séparer de certains joueurs.