Bien ancré dans le paysage du football européen, le PSG peut toujours compter sur QSI. Mais jusqu’à quand ?
Si QSI« ne laisse planer aucune ombre sur un éventuel désengagement à court terme » comme l’a rapporté L’Equipe ce vendredi, le quotidien s’est tout de même penché sur ce qui pourrait entraîner le départ de l’actionnaire qatarien, qui a relancé le PSG en 2011. Si la Ligue des Champions est l’objectif prioritaire, d’autres éléments pourraient venir contrecarrer leur plan.
DEUX CAS DE FIGURE POUR UN RETRAIT PRÉMATURÉ…
« Le premier, assez improbable, découlerait d'un retrait par la FIFA de l'organisation de la Coupe du monde 2022 au Qatar. Humilié par un tel scénario, l'émirat pourrait alors décider de revoir à la baisse tous ses investissements dans l'univers du sport. Autre cas de figure susceptible de changer la donne : un changement de régime à Doha. Dans une région du monde sujette à de nombreuses convulsions, le renversement de l'émir Tamim ben Hamad al-Thani, qui avait piloté le rachat du PSG, remettrait inévitablement en question la présence de QSI dans le capital du club » peut-on lire dans les colonnes du quotidien.
TOUJOURS LÀ MALGRÉ LE FAIR-PLAY FINANCIER
Ralenti par le fair-play financier, le projet des Qataris n’a pas été remis en cause, comme cela avait été suggéré par un journaliste du Parisien en avril dernier : « Une sanction de l'UEFA pourrait freiner la progression du PSG surtout si elle touche à l'interdiction de recruter ou d'utiliser ses recrues en Ligue des Champions. Mais, à ma connaissance, cela ne remettrait pas en cause l'implication des Qatariens à Paris »