Recruté par le PSG à l’aube du projet QSI, Mohamed Sissoko n’a pas fait long feu du côté du Parc des Princes. Le milieu de terrain malien, qui évolue désormais en Indonésie, livre les dessous de son départ.
Kevin Gameiro, Diego Lugano, Milan Bisevac… Ils sont un certain nombre de joueurs à avoir été recrutés par le PSG à l’aube de l’arrivée des investisseurs qataris, en 2011, sans pour autant faire long feu dans le projet QSI. L’un d’entre eux a d’ailleurs été un échec assez cuisant en dépit de sa bonne réputation au moment de son arrivée : Mohamed Sissoko. Interrogé dans les colonnes du Parisien ce jeudi, l’ancien milieu de terrain du PSG, également passé par Liverpool et la Juventus durant sa carrière, revient sur son expérience décevante au Parc des Princes.
« Il me reste pas mal d’amertume »
« Mon départ ? Cela s’est passé d’un commun accord. Je venais de vivre une saison très compliquée, notamment à cause d’une blessure, et je n’entrais plus dans les plans de Carlo Ancelotti. Ensuite, j’étais parti en prêt à la Fiorentina mais cela ne s’était pas bien passé non plus. J’étais vraiment au fond du trou à ce moment-là et résilier mon contrat était la meilleure chose à faire, pour le PSG comme pour moi (…) Ce qu’il me reste de mon passage ? Pas mal d’amertume. Je n’ai jamais réussi à jouer dans la plénitude de mes moyens. Même quand Ancelotti m’a donné le brassard de capitaine au printemps 2012, je jouais sur une jambe. J’ai eu l’honnêteté de lui dire que ce brassard était plus un poids qu’autre chose. Il a compris et a donné le capitanat à Christophe Jallet », explique Sissoko.