Auteur de l'interview d'André-Pierre Gignac pour le supplément de la Gazzetta dello Sport, Alessandro Grandesso a livré son regard sur l'impact médiatique autour de cette sortie de l'attaquant phocéen.
a bien déclaré qu’il pourrait probablement quitter l’OM en fin de saison avec la fin de son contrat. Un secret de polichinelle dont tout le monde parle déjà depuis le début de la saison en cours. Mais le journaliste auteur de l’interview est revenu sur l’échange qu’il a eu avec l’attaquant de l’OM, précisant que cette interview n’était pas faite dans le cadre du mercato, mais bien dans le cadre d’un reportage sur le phénomène MarceloBielsa à l’OM.
« LE PROJET A COMMENCÉ IL Y A LONGTEMPS ET N’ÉTAIT PAS LIÉ AU MERCATO »
AlessandroGrandesso, auteur de l’interview en question, a expliqué le processus de l'interview via Le Phocéen : « Depuis son arrivée, l'intérêt pour l'OM a décuplé. Ici, à la Gazzetta, on a commencé à être plus attentifs avec le fait qu'il soit premier du championnat. Du coup, on a voulu faire un dossier sur le phénomène Bielsa et le contexte marseillais. L'idée, c'était aussi d'y associer un joueur emblématique, donc on a pensé à André-PierreGignac. Sur lui, on avait même commencé avant cette idée de dossier. Quand il a commencé à marquer beaucoup, quand on parlait de ses kilos perdus, on s'est dit que c'était un joueur à suivre, comme on a pu parler de Thauvin la saison dernière. Le projet a commencé il y a longtemps, et n'était pas lié au mercato, mais entre-temps, il y a eu des rumeurs. C'est une coïncidence, un bon timing. »
S’IL PEUT RESTER, IL RESTERA
Après avoir accepté de revenir sur le pourquoi de l’interview accordée par Gignac, AlessandroGrandesso a expliqué l’état d’esprit dans lequel André-PierreGignac se trouve : « Mais si vous lisez correctement l'interview, ses propos sont clairs : pour lui, l'OM reste le top, son rêve d'enfance, mais il a peut-être envie de changer. Dans le même temps, il souligne qu'il est curieux de voir ce que Bielsa va faire, s'il va rester. De mon point de vue, j'ai ressenti qu'il y avait de fortes chances qu'il parte, mais sans exclure la possibilité de rester. »