Suite au départ de Marcelo Bielsa, Vincent Labrune avait fixé une condition pour le prochain entraineur de l’OM : qu’il soit étranger. Une politique pas forcément appréciée par les techniciens français.
« On l’a vu avec Marseille quand Bielsa est parti, l’idée était de trouver un entraîneur étranger obligatoirement. Mais pourquoi ? Sur le marché français, il y a des entraîneurs d’une très grande qualité. Quand je vois que Frédéric Antonetti ou René Girard, champion de France avec Montpellier, n’ont pas de club, je me dis qu’il y a quelque chose qui ne va pas », avait lâché Alain Casanova il y a quelques jours. Une position également partagée par GhislainPrintant.
« L’ENTRAINEUR FRANÇAIS EST TRÈS CRITIQUÉ »
Dans une interview accordée à Football Club de Marseille, l’entraineur de Bastia est ainsi revenu sur les mouvements sur le banc de l’OM, expliquant : « Premièrement, je n’ai absolument rien contre les entraineurs étrangers. La seule chose qui me dérange, c’est que l’on vente tout de suite le mérite des entraineurs qui viennent de l’extérieur. On a en France de très bons entraineurs. Il y a actuellement des entraineurs français qui n’ont pas de club et qui mériteraient de se retrouver à la tète d’équipes de Ligue 1, comme Antonetti ou Girard. L’entraineur français est très critiqué ».
L’EXEMPLE KOMBOUARÉ
L’entraineur corse a ensuite continué en prenant l’exemple d’AntoineKombouaré et Carlo Ancelotti : « On peut prendre l’exemple d’Antoine Kombouaré qui a été remplacé par un grand Monsieur, Carlo Ancelotti, alors qu’il était premier du championnat. Résultat, Ancelotti a fini deuxième derrière Montpellier. Cela n’enlève rien aux qualités et au palmarès de Monsieur Ancelotti mais bon… Marcelo Bielsa a peut être fait de grandes choses à Marseille, mais alors qu’il n’a pas atteint ses objectifs, il est resté adulé par les gens. Avec un entraineur français on aurait parlé d’échec. Il faut quand même rester objectif ».