Depuis hier soir, la Canebière s’embrase. Choquée par la démission de Marcelo Bielsa, la ville phocéenne se réveille avec la gueule de bois ce dimanche.
Les supporters de l’OM, en se réveillant ce dimanche matin, se sont très certainement frotté les yeux à plusieurs reprises pour être sûrs de ne pas être en train de faire un cauchemar. En plus de la défaite face à Caen, les Marseillais ont perdu leur coach, qui pour eux était beaucoup plus qu’un simple entraîneur. Interrogé par RMC, le leader des Yankees n’a pas emprunté quatre chemins pour qualifier le comportement du désormais ancien coach de l’OM.
« IL A DÛ CROIRE QUE C'ÉTAIT UN HÔPITAL PSYCHIATRIQUE »
C’est un week-end qui rentre directement dans l’histoire de l’Olympique de Marseille, tant par son côté tragique qu’inattendu. La nouvelle a choqué le public marseillais, qui au lendemain de la démission de Marcelo Bielsa ne s’en est toujours pas remis. Les réactions se multiplient, et une des plus attendues était celle de Michel Tonini, président des Yankees. Accrochez vos ceintures : « Je suis choqué, surtout par la façon de le faire. Maintenant, pas choqué par le personnage. Il s’appelle El Loco, il est en plein dans son rôle. Il a dû avoir un problème, il y a des fils qui se sont touchés dans la tête. Il a dû croire qu’à Marseille, c’était un hôpital psychiatrique. Plutôt que de faire ça il aurait dû rester en Argentine et ne pas revenir. C’est vraiment une trahison. Il avait tout Marseille pour lui. Tous les supporters de l’OM étaient prêts à lui donner un blanc-seing. Il a déchiré la feuille. Il a dit je m’en vais, allez-vous faire… C’est la première fois que j’ai l’impression de voir un vrai faux-cul », a-t-il confié à RMC.
ET MAINTENANT… ?
Arrivé tôt à La Commanderie ce matin, Marcelo Bielsa a fait ses adieux à ses joueurs. Si le choc est encore terrible, il va désormais être question de l’après-Bielsa. Avec un vestiaire moralement détruit, des supporters en colère et une direction contestée, le futur entraîneur marseillais aura du pain sur la planche. Alors que des noms commencent doucement à filtrer, Vincent Labrune sait qu’il n’a pas le droit à l’erreur. Le président marseillais, qui s’est dit « choqué » par la démission d’El Loco, est désormais dos au mur. S’il n’éteint pas très vite l’incendie, il pourrait très vite se brûler.