Mercato - OL : L’OL justifie son choix de recaler Antoine Griezmann !
Thibault Morlain -
Journaliste
Après s’être essayé à différents sports, Thibault se tourne vers une carrière de footballeur amateur. Au moment de faire un choix entre devenir footballeur professionnel et journaliste, les qualités ont fait pencher la balance d’un côté. Le voilà désormais au sein de la rédaction du 10 Sport, après un diplôme obtenu à l’Institut International de Communication de Paris.

Alors qu’Antoine Griezmann est actuellement la star de l’équipe de France, sa carrière a eu du mal à débuter. Plusieurs centres de formation français l’ont refusé et cela a notamment été le cas de l’OL…

Aujourd’hui, Antoine Griezmann fait les beaux jours de l’Atlético Madrid. Toutefois, pour exploser, le Français aura dû poser ses valises en Espagne, du côté de la Real Sociedad. En effet, en France, le buteur a été recalé de nombreux centres de formation, notamment à cause de sa petite taille. Aujourd’hui, les clubs doivent donc s’en mordre les doigts et c’est notamment le cas de l’OL. À l’instar d’autres clubs dans l’Hexagone, les Gones ont donc recalé le jeune Griezmann.

« Je suis toujours gêné »

D’ailleurs pour So Foot, Gérard Bonneau, directeur du centre de formation de l’OL est revenu sur l’échec Antoine Griezmann. Il avoue : « Je suis toujours gêné quand j'entends ou lis qu'Antoine Griezmann n'a pas signé chez nous à cause de son gabarit. Cela n'a rien à voir avec la taille, si vous voyez Reale, ce n'est pas une armoire. Il n'y a pas eu d'évaluation d'Antoine sur sa taille. Il vivait à 70km de Lyon, il y avait une réglementation qui nous empêchait de faire signer un gamin domicilié à plus de 50km avant ses quinze ans. C'était bien plus compliqué que ce que l'on peut lire régulièrement sur le sujet. On avait décidé d'être sur un suivi, mais la Real Sociedad est arrivée très vite. C'est sûr que l'on regrette quand on voit le joueur qu'il est devenu. Mais il y en a eu d'autres que l'on a raté, c'est difficile de faire un choix sur un joueur de treize ans. À l'époque, on avait Yanis Tafer sur le même poste, il était très prometteur et il était de notre région Rhône-Alpes, donc on avait pu le prendre. Il est venu plusieurs fois s'entraîner au club, faire des tournois avec nous. Il était très bon techniquement, mais dans sa catégorie et à son poste, il y avait déjà beaucoup de monde ».

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