Il a roulé sa bosse au Bayern Munich et à Tottenham notamment avant d'à présent mettre son expérience au service de Roberto De Zerbi à l'OM. Pierre-Emile Hojbjerg est devenu une pierre angulaire de l'entrejeu de l'Olympique de Marseille et ce, dès sa venue de Tottenham à la dernière intersaison. Le coach italien a trouvé son lieutenant.
Pierre-Emile Hojbjerg a débarqué à l'OM sous la forme d'un prêt avec option d'achat de 13M€. De par ses performances et son leadership immédiat au sein de l'effectif de Roberto De Zerbi, l'international danois de 29 ans s'est parfaitement intégré au groupe marseillais qui l'a accueilli comme il se doit selon sa lecture des évènements.
OM : Le terrible constat sur ce transfert à 8M€ https://t.co/kBFPkPPgHX pic.twitter.com/ndH9B41KyG
— le10sport (@le10sport) November 1, 2024
«Je suis arrivé dans un vestiaire avec des coéquipiers qui m'ont accueilli les bras ouverts»
En interview pour L'Equipe, le milieu de terrain appartenant toujours à Tottenham et étant passé par le Bayern Munich où il avait rencontré l'actuel conseiller sportif de l'OM qu'est Medhi Benatia, s'est montré plus qu'heureux de faire partie de cette famille qu'est l'équipe première de l'OM.
« Je suis arrivé dans un vestiaire avec des coéquipiers qui m'ont accueilli les bras ouverts. Ce n'est pas forcément normal et j'ai beaucoup apprécié. Je crois que les gens ont très vite compris que j'étais une personne qui serait toujours là pour aider les autres mais aussi pour les pousser plus encore. C'est ma façon d'être mais toujours avec du coeur. Parce que je sais que derrière le sportif, celui qui travaille à un bureau, le chef qui nous prépare à manger, l'intendant qui lave nos équipements, il y a des humains ».
«C'est le choix de l'environnement, du coach ou du boss»
Au cours de l'entretien qu'il a livré à L'Equipe, Pierre-Emile Hojbjerg a notamment tenu à faire passer un message aux supporters et observateurs sur le brassard de capitaine de l'OM qu'il porte par moments à son bras. Un honneur, mais pas une volonté première de la part du soldat danois. « Je ne joue pas au foot pour avoir le brassard. Les choses viennent naturellement ou pas. Et à la fin, c'est le choix de l'environnement, du coach ou du boss. J'ai beaucoup appris dans mes autres clubs, les bonnes équipes ont plusieurs capitaines. C'est important que plusieurs personnes puissent prendre des responsabilités. Si tout le monde le fait, cela rend l'équipe encore meilleure ».