Dans les colonnes de L’Equipe, Pierre Dréossi s’est attardé sur les ambitions et les moyens des clubs, trois ans après les états généraux du football français.
Après le fiasco de Knysna lors de la Coupe du Monde 2010, le football français a encore du travail. C’est le constat qui ressort du dossier réalisé par L’Equipe ce mercredi. Ex-manager de Rennes, Pierre Dréossi a livré son regard sur les changements visibles dans le jeu mais également dans les moyens des clubs français.
DU MIEUX DANS LE JEU ?
« La volonté de jouer est plus affirmée, juge avant tout Pierre Dréossi. Il y a quelques années, beaucoup d'entraîneurs se basaient sur deux lignes de quatre, ils fermaient les couloirs et privilégiaient les ballons longs sur les deux attaquants. En danger, certaines équipes peuvent encore être tentées par cette option. Mais dire :"0n va jouer le contre", c'est de plus en plus dur. Les équipes jouent même avec des moyens limités. Reims ou Nantes sont de bons exemples. De façon générale, c'est de plus en plus dur de réussir sans faire de jeu. »
« DES JOUEURS DE QUALITÉ »
Si l’ambition dans le jeu semble bien présente, qu’en est-il des moyens ? « L'exode est un paramètre difficile à combattre. Environ 150 bons joueurs qui feraient partie de l'élite en L1 jouent à l'étranger. Le PSG et Monaco apportent des joueurs de qualité. Grâce à eux, aujourd'hui, des stars étrangères arrivent en L1. Ces dernières années, il y a eu de très bons joueurs. Pas des stars, comme Falcao, Thiago Silva ou Ibrahimovic ».