Depuis quelques jours, la planète football s’enflamme pour… l’OGC Nice. Les Aiglons viennent de réaliser un mercato parfait (sur le papier) ! Daniel Riolo a commenté les mouvements qu’a vécus le club azuréen.
Lorsqu’Hatem Ben Arfa a annoncé qu’il quittait l’OGC Nice, les supporters du club craignaient le pire. D’autant plus que dans le même temps, Nampalys Mendy était vendu à Leicester et Valère Germain retournait à Monaco. Mais alors que les dirigeants niçois s’étaient montrés peu actifs durant le mercato, ils ont finalement frappé fort en engageant Dante, Mario Balotelli et Younès Belhanda. Des signatures qui devraient permettre à Nice de jouer les premiers rôles cette saison. Dans son édito sur RMC, Daniel Riolo a évoqué ces transferts.
« Comment peut-on donc dire que Nice a réussi son mercato ? Comment savoir ? »
« Nice ? C’est, en L1, le club qui a suscité le plus d’attention. Ça avait débuté avec un nouveau coach à belle réputation. Il devait bosser avec des jeunes et faire au moins aussi bien que Puel. Mais en fin d’été, il se retrouve à gérer les « paris » de son président. Avoir gagné un joli pot avec un Ben Arfa qui avait à peine une tête de main moyenne au poker, un petit AS/6, ça l’a transformé en « gambler ». (…) Cette fois, Rivère a doublé la mise avec un ticket Balotelli-Belhanda. Deux joueurs talentueux, mais qui ne sont plus dans le foot depuis un bon moment. Pour Balotelli, on peut valider sa saison 2013/14 à Milan. 14 buts en Série A, son record ! Et oui, on en parle beaucoup de ce joueur, c’est une star, mais quand on regarde de plus près sa carrière, on ne voit pas grand-chose. Selon moi, sa meilleure saison, c’est celle jouée avec City en 2011/12. (…) La même année, Belhanda était l’un des meilleurs joueurs de L1. Une saison pleine à Montpellier. Le 10 héraultais était alors un joueur plein de classe. Depuis ? Rien. (…) Comment peut-on donc dire que Nice a réussi son mercato ? Comment savoir ? La seule chose que l’on sait, c’est que Nice suscite la curiosité, un réel engouement, ça oui. Dans le foot moderne, ça à l’air de compter autant que ce qu’il se passe sur le terrain… », a expliqué Daniel Riolo.