Yannis Salibur est revenu, lors d’un entretien pour Onze Mondial, sur un épisode marquant de sa vie de footballeur survenu l’été dernier : son transfert raté à Saint-Etienne.
Yannis Salibur fait parti des tauliers de l’effectif de l’En Avant Guingamp. Malgré un début de saison peu flamboyant avec 2 buts en 13 matchs de championnat, le Français de 26 ans plaît à l’étranger et plus particulièrement au club italien de la Fiorentina. Les négociations ne se déroulent cependant pas très bien, pour cause de désaccord sur la nature de l’opération. La « Viola » ne souhaiterait qu’un prêt avec option d’achat quand le club breton ne laisserait la porte ouverte qu’à un achat. Un pépin dans un transfert, Salibur connaît cette expérience, et en garde un mauvais souvenir.
« C’est dommage mais je n’en veux à personne »
Dans les ultimes heures du mercato estival, Yannis Salibur avait été approché par l’ASSE. La transaction n’a pas pu avoir lieu. Le milieu guingampais est sorti de son silence lors d’un entretien avec Onze Mondial expliquant : « Les gens en ont beaucoup parlé alors qu’il y a certaines choses qu’ils ne connaissaient pas. J’étais prêt à y aller, mais, ils m’ont appelé le 31, à 11h00 du matin. Quand tu signes un contrat, de quatre ans en l’occurrence, il y a plein de trucs qui entrent en compte. Il faut que je prévienne ma famille, etc… Je n’ai pas 15 ans. Après, les gens te diront que j’étais démoralisé ou des choses comme ça, mais non, ils ont déformé et mal interprété mes propos. Si l’ASSE me voulait ils ne seraient pas venus le 31 ? C’est exactement ce que je te dis. Le président m’a donné un bon de sortie en novembre 2016. Tout le monde savait que je pouvais partir. Certains clubs ont été dérangés par le coût du transfert, mais ça, ça ne me concerne pas. Un club comme Saint-Etienne qui t’appelle le 31 alors qu’il connaît ta situation, il sait que tu es disponible. C’est dommage, mais je n’en veux à personne. C’est les médias qui ont détourné certaines paroles que j’ai pu dire »