Alors qu’il se trouve sur la sellette à l’AS Monaco, Claudio Ranieri est revenu en détail sur ses expériences passées en tant qu’entraîneur. Et il assure qu’il parviendra à rebondir après tout ce vécu accumulé au cours de sa carrière…
Le limogeage de Claudio Ranieri en fin de saison ne semble plus faire l’ombre d’un doute à l’AS Monaco, et le technicien italien devrait être contraint de rendre son tablier. Interrogé dans les colonnes de France Football ce mardi, il explique pourquoi ses nombreuses expériences passées en Europe ont fini par lui forger une résistance à toute épreuve.
« TU SAIS COMMENT ÇA VA SE PASSER »
« Si la menace rend un entraîneur plus vulnérable ? Au contraire, cette pression le rend plus fort et, à la longue, ce n’est plus du tout une fragilité ! Il est tellement habitué à la critique, au stress, à ne jamais être dans la normalité, qu’au fond tout cela finit par lui forger une carapace. Ça fait partie de lui (…) Alors, chaque fois que j’ai été viré d’un club, je me suis toujours dit : "C’est le football, c’est la vie, c’est comme ça", et j’ai continué à regarder devant moi, à aller de l’avant. Quand tu acceptes un nouveau poste, tu connais la règle et tu sais comment ça va se passer », assure Claudio Ranieri, qui évoque ensuite plus en détail son expérience à l’AS Monaco.
« JE DOIS AUSSI GAGNER »
« Comme ici à Monaco, lorsque les joueurs parviennent à appliquer durant le match ce que tu leur as dit et ce qu’on a mis en place ensemble, je prends toujours autant de plaisir et j’éprouve la même satisfaction. Maintenant, quand je vois aussi qu’au bout d’un an et demi passés ensemble, un joueur n’a pas encore compris que tu dois faire la diagonale comme ceci, fermer les espaces ou demander le ballon dans la profondeur, cela me met toujours autant en colère… Beaucoup n’ont que dix-huit, vingt ou vingt-deux-ans, ça, je ne l’oublie pas, et je suis là pour les accompagner dans leur progression. Mais je dois aussi gagner ».