Bixente Lizarazu - L'histoire est terminée : Il balance sur sa séparation !
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Arrivé sur le banc des Girondins de Bordeaux pour la saison 1996-1997 après l'épopée européenne qui s'est achevée par une défaite en finale de la Coupe de l'UEFA, Rolland Courbis avait appris sa nomination bien plus tôt. Et c'est à ce moment-là que les dirigeants bordelais lui ont annoncé la séparation avec plusieurs cadres de l'effectif, dont Bixente Lizarazu qui allait rejoindre l'Athletic Bilbao.

Durant la saison 1995-1996, les Girondins de Bordeaux réaliseront une magnifique épopée en Coupe de l'UEFA qui s'est achevée sur une défaite contre le Bayern Munich en finale. Mais avant cela, les Bordelais avaient éliminé le grand AC Milan au terme d'un match retour d'anthologie remporté 3 à 0. A ce moment-là, Rolland Courbis était déjà tombé d'accord pour prendre les rênes de l'équipe la saison suivante. Et la direction l'avait prévenu du départ d'au moins trois joueurs majeurs. C'est ainsi que Zinedine Zidane (Juventus), Christophe Dugarry (AC Milan) et Bixente Lizarazu (Athletic Bilbao). Une séparation douloureuse mais acceptée par Rolland Courbis.

Départ de Lizarazu, Courbis savait avant tout le monde

« Deux mois avant le match de Milan, j’étais tombé d’accord avec Alain Afflelou et Jean-Louis Triaud. Mon boulot c’était de bien regarder les joueurs qui allaient manquer, car c’était prévu que les trois ou quatre meilleurs joueurs de Bordeaux allaient être transférés », confiait-il au micro de l'After Foot sur RMC avant de poursuivre.

«C’était prévu que les trois ou quatre meilleurs joueurs de Bordeaux allaient être transférés»

« Donc j’ai fait ce travail-là. Et après, évidemment, quand on voit Bordeaux qui va en finale, dans une finale qui à cette époque était aller-retour – c’était d‘ailleurs stupide – et qu’ils perdent… Ce n’est pas j’étais soulagé, mais je me suis dit qu’on n’allait pas comprendre pourquoi j’allais à Bordeaux si Bordeaux gagne la Coupe d’Europe », ajoute Rolland Courbis.

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