Melina B tacle la violence dans les stades
La rédaction

La violence est un grand mot qui fait mal ! Dans le football, on distingue différents acteurs de la violence : premièrement les supporters qui la "font", deuxièmement les forces de l'ordre qui la provoquent, et enfin les représentants de l'Etat qui la maintiennent.

Commençons par les supporters…

Ce supporter que Rama Yade appelle « un délinquant ». Avec de tels raccourcis on est mal barré pour éradiquer le problème. Vous en pensez quoi vous ? Moi, je qualifie, le supporter comme une personne généreuse, remplie d’ambitions, qui est tout simplement excédée lorsque son équipe perd. C’est ma conception utopique ! Inutile de vous précisez que je suis moi-même une supportrice… Mais, avec tous les incidents récents dans les stades de Ligue 1, je l’ai quelque peu reformulée. Désormais, je pense le supporter comme quelqu’un, qui, sous prétexte qu’il paie sa place ou son abonnement (hors de prix, certes), pète un câble lorsqu’il est mêlé à ses potes, que son équipe prend un but, rate une occasion, ou que l’arbitre fait une erreur d’appréciation. Et qu’il a un coup dans le nez ?!!! A ceux qui se retrouvent derrière cette définition moins glam, j’ai envie de dire : « Stoppez les frais les gars et puisez dans vos infimes réserves d’intelligence pour redorer l’image des supporters que nous sommes. Il est encore temps ! » Et puis, cela dessert votre équipe de cœur, qui récolte des amendes et des matchs à huis clos en pagaille ! C’est tellement dommage... Venons en maintenant à ceux qui provoquent la violence : les forces de l’ordre. Elles sont, en effet, toujours dans les bons coups pour mettre le feu aux poudres ! Leur manque de préparation face à l’agitation de la foule est affolant. Enfin, je terminerai par ceux qui maintiennent cette violence. Politiques, autorités de l’Etat, où en êtes-vous quant à l’application de cette loi Sarkozy de 2006 ? C’est à se demander si cette loi est démagogique voire difficile à mettre en œuvre ? Peu importe… Malgré toute cette mascarade, je vais continuer à croire au pacte de non-violence du regretté Martin Luther King. Et penser que le triomphe du bien sur le mal est inévitable. Ah non mince, j’ai peu d’espoir ! J’ai oublié qu’il y a le choc, PSG - OM qui arrive, le 28 février prochain !