Le fameux choc psychologique du changement d'entraîneur n'existe pas. C'est du moins de qu'on peut penser avec la prestation du FC Metz contre Arles-Avignon ce soir (défaite 2-1). Un vrai copié-collé des matches précédents.
On attendait une réaction. Après une série de résultats inquiétantes dans l'optique de la montée en Ligue 1, les dirigeants messins ont décidé dimanche dernier de remplacer l'entraîneur Yvon Pouliquen par Joël Muller. Un coach qui connait la maison, habitué à jouer la montée et qui possède cette fibre Grenat dont les joueurs semblaient parfois manquer. Incapable de faire la différence malgré un potentiel supérieur à la grande majorité des équipes de Ligue 2, le club de Carlo Molinari restait sur une série de sept matches sans victoire. Mais force est de constater que les divas lorraines ne mouillent pas encore suffisamment le maillot messin.Pourtant, Muller avait prévenu dans les colonnes du Républicain Lorrain: « Il faudra se dépasser, se sacrifier pour la cause collective, et plus que ne pourra le réussir l'adversaire. »
Payé cash
Mais Metz n'a pas réussi à venir à bout d'une valeureuse équipe d'Arles-Avignon, pourtant menée 1-0 (but de V.Mendy pour Metz à la 27e) et réduite à 10 dès la 25ème minute (expulsion de Liron). Les Lorrains, rejoints au score juste avant la mi-temps (N'Diaye, 45e+1) puis dépassés dans les arrêts de jeu (Dalé, 90e) n'ont pas joué comme un futur promu. Pourtant, ils devaient savoir que les Arlésiens avaient pour spécialité les buts en fin de match...Ne pas saisir de telles occasions de prendre des points à un adversaire direct pour la montée est à coup sûr une énorme contre-performance. Avec ce genre de scénarios, on a du mal à imaginer le club lorrain à l'étage supérieur, où chaque erreur est payée cash... Ce soir Metz aurait pu remonter sur le podium. Mais Metz est cinquième, à quatre points de la troisième place maintenant occupée par une équipe d'Arles qui, elle, l'a mérité.