Dans l'ombre depuis des années, le nouveau président de l'OM va devoir s'afficher au grand jour. Et ne pourra plus s'abriter derrière quiconque pour prendre des décisions.
Sa première vie aura été télévisuelle, lorsqu'il était directeur de communication chez Réservoir Prod, la structure de Jean-Luc Delarue, puis chargé de la communication de l'information à FranceTélévisions. Le foot, cela devait arriver après, lorsque Robert Louis-Dreyfus, qu'il rencontra au travers de leur passion commune : la boxe, l'installa à la présidence du conseil de surveillance du club olympien. Vincent Labrune, en seulement quelques mois, allait être connu au travers de cette fonction par tous les supporters de l'Olympique de Marseille. Tous étaient alors loin, très loin même, d'imaginer le poids qu'allait prendre Labrune au fil du temps.
Qu'on ne s'y trompe pas : l'éviction de Pape Diouf, il y a deux ans, c'est lui. Le calme (relatif) au sein du club, entre les Marseillais et les Parisiens, c'est toujours lui. Le pouvoir accru de Didier Deschamps, c'est lui. Jamais, Margarita Louis-Dreyfus n'aurait viré Jean-Claude Dassier et Antoine Veyrat sans son accord. Labrune fait et défait. Désormais, il devra prendre ses décisions à la vue du monde du foot. A la vue des Marseillais. Bon courage...