Ce mercredi, Le Monde fait le point sur une enquête de la justice au coeur d’un club de Ligue 1.
« Le football corse est une nouvelle fois dans le collimateur de la justice ». Voilà comment Le Monde introduit son article sur cette affaire. Selon plusieurs sources, « deux enquêtes préliminaires, conduites par le parquet de Bastia, visent depuis 2013 le Sporting club de Bastia. » La première concerne la pose d’une pelouse synthétique en 2012. Les enquêteurs suspectent notamment « une importante surfacturation ». La seconde procédure est « plus sensible ». Elle concerne des mouvements financiers suspects entre le SC Bastia et deux sociétés, notamment un bar dont « les dirigeants sont réputés très proches du fameux gang dit de "La Brise de mer" ».
« AUCUNE ANOMALIE N’A ENTACHÉ CE CONTRAT »
Interrogé par Le Monde au sujet de ces affaires, le président du SC Bastia, Pierre-Marie Geronimi, a tenu à démentir : « Je suis très surpris par le déclenchement de ces deux enquêtes ». Concernant la première enquête, « il s'agissait de la création d'un terrain en gazon artificiel pour les jeunes du club, nous avons été livrés tout à fait normalement et aucune anomalie n'a entaché ce contrat ». Il a également apporté des précisions concernant la deuxième enquête.
« IL N’Y A AUCUN SOUCI »
« Ces mouvements financiers avec un débit de boissons ne me disent rien. En revanche, il est exact que le club a loué à plusieurs reprises des mini-bus, mais c'était pour transporter les jeunes du centre de formation, il n'y a aucun souci. » Le président bastiais se dit « parfaitement serein, le club étant géré de manière rigoureuse ». Affaire à suivre…