Julian Palmieri, le milieu de terrain de Bastia, se livre dans un entretien confessions dans les colonnes de L’Equipe. Le Corse narre son parcours particulier. «Quand j’ai quitté Lyon pour Bastia (en 2001, ndlr). Lyon avait refusé de me faire signer un contrat stagiaire. Mon entraîneur en 15 ans nationaux était Patrick Paillot. Je ne lui ai jamais pardonné. Je méritais ce contrat plus que d’autres. Mon père m’a conseillé de rester un an, mais je suis parti pour Bastia, qui me voulait. Je suis parti en larmes… Je n’ai pas vu grandir mon frère ni ma sœur. Quand je rentrais, mon frère faisait des nuits blanches pour profiter de moi… La plupart des joueurs ne sont pas formés dans leur ville. Et quitter sa famille à quatorze, quinze ans, c’est super dur » , explique-t-il.
« Je suis un peu parano »
Il revient également sur son retour à Bastia, cet été : « Fin décembre 2011, mon agent me dit que je pars à Bastia. Istres accepte de me laisser libre. Tout semblait réglé. Mais un problème avec la DNCG m’empêche de rejoindre le Sporting tout de suite. Pendant six mois, j’avais régulièrement le président (Pierre-Marie Geronimi, ndlr) et l’entraîneur (Frédéric Hantz, ndlr) au téléphone. Je voulais être sûr que c’était bon. Avec tout ce qui m’est arrivé, je suis un peu parano. Et je suis revenu à Bastia, six ans après mon départ. C’est un truc de fou… »